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RIN2015 TN2

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Par   •  19 Février 2018  •  Dissertation  •  5 717 Mots (23 Pages)  •  1 609 Vues

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Introduction

La plupart des pays de l’OCDE font présentement face au vieillissement de la population. Avec l’allongement de l’espérance de vie et la diminution du taux de natalité, l’impact se ressent ou encore se fera ressentir sur la main d’œuvre active et disponible. Une pénurie de main d’œuvre pourrait être envisagée si les pays industrialisés d’ici environ 30 ans si les pays ne font rien. On remarque donc une tendance des pays à essayer de prendre certaines mesures afin de remédier à ce problème de main d’ouvre disponible. On voit bien que les pays industrialisés sont tout à fait conscients des problèmes qui découleront du phénomène de la population vieillissante et essaient tant bien que mal de miser sur certains programmes, législatif ou non. Nous verrons plus bas en détail la situation du Japon quant aux travailleurs âgés dans ce pays et ferons la comparaison du Japon face à divers pays quant au phénomène de la population vieillissante. Pour terminer, nous analyserons les programmes qui seraient bien d’incorporer tant au Québec qu’au Canada.

Description et analyse de la situation du Japon

Le Japon est un des pays de l’OCDE qui compte le plus de personnes âgées, dont la population plus de 65 ans a doublé en 25 ans et s’est aussi accentué (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 170). Quant à l’espérance de vie de japonais, on parle d’une augmentation de plus de 10 ans entre 1970 et 2005, soit en 35 ans. Le taux de natalité lui, a chuté passant de presque 2,2 enfants par femme en 1970 à 1,26 enfant par femme dans les années 2005, soit 1 enfant de moins par femme en 35 ans et le plus faible taux de natalité des pays de l’OCDE (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 174). Ce qui fait que la population est vieillissante, et il y aura peu d’enfants pour remplacer les ainés lors de la retraite de 65 ans et plus. C’est inquiétant pour ce pays, qui risque la pénurie des travailleurs sous peu. En 2008, les travailleurs âgés au Japon représentaient 66,3 % (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 170).

Les Japonais ont trois possibilités de remplacement de revenu lorsqu’ils atteignent l’âge de la retraite. Le premier palier est un régime de pension universel, qui touche les résidents du Japon de 20 à 59 ans. Ce régime est forfaitaire dès 65 ans et le montant reçu par les prestataires dépend de la durée de cotisation du participant (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 172). Ensuite, on parle d’un régime complémentaire à celui du premier palier. On parle ici de Employee’s Pension Insurance, de Mutual Pension Aid et de National Pension Funds. Ce sont tous des régimes facultatifs qui ne demandent aucune obligation des résidents. Le troisième palier regroupe des régimes d’entreprises, communément appelés de REER au Canada. Ils sont aussi facultatifs pour les employés et ils sont financé par capitalisation (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 172).

Au Japon, les travailleurs âgés restent actifs comparativement aux autres pays de l’OCDE. Le taux d’emploi des travailleurs âgés représente 63,9 % comparativement à une moyenne de 52 % pour les pays de l’OCDE (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 180). On note aussi qu’en 2001, le gouvernement à repousser l’âge de la retraite à de 60 ans à 63 ans avec une diminution des prestations de retraite si celle-ci est prise avant 65 ans. Le but étant de retarder à 65 ans l’âge de la retraite dans les années 2013 (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 180). Le taux de remplacement du revenu des Japonais représente 47,1 %, comparativement à une moyenne de 72 % des pays de l’OCDE (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 182). Le risque de pauvreté est très élevé, soit environ 22 % des personnes de plus de 65 ans dans au Japon. Les faibles revenus de remplacement favorisent les travailleurs âgés à demeurer en emploi plus longtemps après l’âge de la retraite. Cette situation favorise également le cumul d’emploi des aînés alors qu’ils ont atteint l’âge de la retraite.

Afin de contrer le problème du vieillissement de la population, le Japon mise sur quelques programmes publics pour les garder actifs plus longtemps. Le programme Silver Human Ressource existe depuis 1980 et est subventionné par le gouvernement. C’est une association qui a pour but premier de trouver de l’emploi aux aînés. Ces emplois sont surtout à temps partiel et temporaires. Ce sont des travaux surtout physiques (nettoyage, menuiserie, etc.). Si dans les années 1980, ce centre offrait aux retraités l’occasion de se tenir occupés, de nos jours, les retraités ont besoin d’un salaire non pas temporaire, mais permanent afin de combler leur besoin. Le Silver Human Ressource répond plus ou moins à la demande des travailleurs âgés aujourd’hui.

L’emploi à vie est né en 1920. Il valorise l’ancienneté et l’apprentissage des travailleurs ainés dans l’entreprise. Ce n’est pas une loi écrite mais plutôt éducative. C’est de garder en emploi les travailleurs âgés qui leur assure un salaire évoluant avec les besoins du travailleur et il garantit aussi l’emploi aux travailleurs plus âgés. Ce programme vise la formation et le maintien en emploi des aînés. Depuis les années 1995, ce programme a quelque peu changé. Il ne garantit plus l’emploi ni le salaire en hausse. Par contre, il favorise plus les concessions faites par les travailleurs âgés pour la survie de l’entreprise pour laquelle ils travaillent (Management de la retraite, de l’emploi et des temps sociaux, sous la direction de Diane-Gabrielle Tremblay, 2014. p. 178).

Le programme Challenge Again existe afin de stimuler les emplois temporaires ou inconstants parmi la population. Les emplois assurés sont beaucoup moins certains depuis quelques années et cette situation touche surtout les aînés et les femmes. Le but premier du programme est de remettre actif sur une longue période les aînés et les femmes sans emploi. Depuis 2006, ce programme oblige les compagnies à garder en emploi les travailleurs de plus

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