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RIN2013 À votre avis, a-t-on atteint une bonne articulation, voire un certain équilibre entre emploi et famille? Pourquoi?

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Par   •  21 Novembre 2020  •  Dissertation  •  2 186 Mots (9 Pages)  •  658 Vues

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À votre avis, a-t-on atteint une bonne articulation, voire un certain équilibre entre emploi et famille? Pourquoi?

Avant les années 1950, les femmes n’étaient pas considérées actives dans le domaine professionnel. Elles étaient à la maison pour la plupart à s’occuper des enfants et de la famille. On n’entendait pas vraiment parler du sujet sur la conciliation travail-famille, puisque nous n’en avions pas besoin. Il y a eu une augmentation considérable des femmes dans les activités professionnelles passant de 24 % en 1950 à 76% en 1990[1]. C’est à partir de ces années que des chercheurs ont commencés à s’intéresser à ce sujet. Depuis toutes ces années, avons-nous atteint un certain équilibre entre l’emploi et la famille? Est-ce mission accomplie? Dans le texte qui suit, nous allons démystifier ces questions.

Il y a eu de grandes améliorations tant qu’à la conciliation travail-famille, mais ce n’est pas mission accomplie. Il y a eu d’énormes évolutions à ce qui trait des femmes à l’emploi. En effet, celles-ci sont maintenant plus ancrées dans le marché du travail en tant qu’employées, gestionnaires, cadres, etc. Cela pose problème dans certains secteurs, car plusieurs ont encore la mentalité traditionnelle que la femme doit rester à la maison pour s’occuper des enfants. Les mentalités évoluent peu à peu, mais il reste du chemin à faire pour l’égalité des rôles au niveau familial et au niveau professionnel. En effet, il y a de plus en plus d’hommes qui s’impliquent grandement au niveau familial en s’occupant des tâches reliées aux enfants et des tâches domestiques. De plus, ce qui a évolué depuis un certain temps déjà sont bien entendu les politiques familiales au Québec. En voici quelques unes : les services de garde subventionnés, des allocations familiales, des soutiens financiers pour les familles à faibles revenus et des mesures de conciliation travail-famille.[2] Bien qu’il y ait des politiques sur la conciliation travail-famille, ce n’est pas dans toutes les entreprises qu’elles sont appliquées à 100%. Toujours en traitant de la relation du sexe, les hommes ne se sentent pas toujours à l’aise avec leurs gestionnaires pour leur demander des faveurs pour les obligations familiales. Ils ont peur de perdre leur crédibilité, car par habitude, ce sont les femmes qui gèrent les activités familiales. Dans la vidéo mis en ligne sur le site du cour des employés de Tremblant qui étaient en entrevue, il était clair pour ces hommes que c’était moins «bien vue» de partir du travail si par exemple, l’éducatrice de son enfant l’appelait pour dire qu’il était malade. Bien entendu, malgré l’évolution des femmes à  l’emploi, il reste plusieurs aspects à aborder. Maintenant au 21e siècle, les types de familles dites non traditionnelles ont augmentées.[3] Lorsque je parle d’une famille non traditionnelle, je fais référence aux familles recomposées, les mères ou les pères monoparentales, les gardes partagés, etc. En prenant pour exemple les mères monoparentales qui ont un ou plusieurs enfants en bas âge, ce n’est pas si facile de tout concilier pour exceller dans les domaines familiaux et professionnels. Parfois, celles qui sont prises dans cette engrenage décide par elles-même de diminuer leurs heures au travail pour être davantage à la maison. Cela peut être une solution, mais ce n’est pas toutes les entreprises qui peuvent se le permettrent. Nous y reviendrons plus tard dans le texte pour les solutions qui s’offrent aux employés et aux gestionnaires pour arriver à une bonne articulation travaille-famille.

En contre parti, il semble plus simple pour les parents travailleurs qui demeurent en régions d’articuler travail et famille.[4] En effet, un parent qui demeure, par exemple, à Matane et qu’il a un travail dans le même secteur arrive mieux à concilier sa vie professionnelle et sa vie personnelle. La raison est simple, il y a beaucoup moins de transport pour se rendre au boulot et y revenir, alors il a plus de temps à consacrer à sa famille.

Plusieurs facteurs font en sorte que la problématique augmente de plus en plus chaque année. Premièrement, il y a toute la question sur la diversification des formes d’emplois et des horaires de travail.[5] Lorsqu’on parle des formes d’emplois, on parle plutôt de ce qui trait aux contrats de travail. Par exemple, dans une entreprise, il peut y avoir du temps plein, du temps partiel, des emplois occasionels ou à contrat, etc. Il peut s’avèrer difficile pour le gestionnaire d’aligner le travail de tous, surtout s’il n’y a pas de personnel qui s’occupe des ressources humaines. Les horaires atypiques sont aussi un facteur qui augmente le stress chez les parents. Les garderies ont plutôt des heures accessibles pour les horaires dîtes normal. Elles ouvrent pour la plupart à 7 :00 et elles ferment aux alentours de 18 :00. Si l’horaire de l’employé ne correspond pas aux heures d’ouverture de la garderie, le stress augmente aussi. Le parent doit faire ses recherches pour trouver une garderie avec des heures atypiques ou bien essayer de s’arranger avec sa famille proche. Comme deuxième facteur assez préoccupant, il y a bien sûr la question de la gestion des priorités. Ce n’est pas tous les individus qui ont la même vision par rapport à la gestion du temps. Depuis quelques années, une majorité de parents ressentent une pression autant au travail qu’à la maison, puisqu’ils manquent de temps pour tout concilier. Nous sommes dans une ère où la performance au boulot, à la maison et dans les activités sportives est de mise. C’est un critère de sélection dans les entreprises, mais certains gestionnaires oublient parfois que chaque individu à une vie personnelle. Il y a certaines choses à mettrent en place par les gestionnaires pour aider leurs employés à continuer de s’épanouir au travail, nous y reviendrons plus tard. En ce qui concerne la gestion du temps, il ne faut pas oublier l’impact du stress chez les enfants de tous âges. C’est une donnée qui est souvent négligée, car souvent le stress ne se voit pas. Cela ne veut pas dire que l’impact n’est pas présent. [6] La pression au travail est un problème grandissant : des délais plus rapprochés pour mettre à terme un projet, des coupures au niveau du nombre d’employés, d’un manque budgétaire, des exigences non citées dans leur contrat, etc. Les parents travailleurs doivent faire face à cette réalité dans chacun de leur domaine d’activité respectif.[7] Pour finir, un facteur qui perdure dans le temps est sans aucun doute la discrimination envers les femmes au travail. Une femme doit, dans la majorité des secteurs de travail, faire beaucoup plus d’heures pour réussir à avoir le même salaire pour le même travail qu’un homme. Comment arriver à concilier travail-famille si elle doit augmenter ses heures de travail? Il y a un domaine qui, malheureusement, est moins efficace et performant que l’autre. Les femmes sont plus stressées, car elles ressentent une plus grande pression sociale autant au travail qu’à la maison.[8] Les attentes élevées que l’individu se met sont un facteur de stress, il faut réussir à trouver l’équilibre qui peut diffèrer d’une personne à une autre.

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