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La courbe de Philips

TD : La courbe de Philips. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2015  •  TD  •  459 Mots (2 Pages)  •  928 Vues

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II- la courbe de Phillips : relation inflation/chômage

  1. Réinterprétation par Samuelson et Solow

La relation de Phillips entre le taux de salaire nominal et le taux de chômage est élargie en 1960 par Samuelson et  Solow à la relation entre le taux d’inflation et le taux  de chômage sur la base du raisonnement suivant :

La croissance du chômage entraine la diminution du taux de salaire nominal qui entraine une réduction du cout salarial unitaire. Celui-ci diminue encore plus quand la productivité du travail progresse. Les prix vont s’ajuster à la baisse et l’inflation va donc diminuer.

La courbe de Phillips met en évidence une relation inverse (ou décroissante) entre le taux d’inflation et le taux de chômage. C’est-à-dire que quand le taux de chômage augmente, le taux d’inflation diminue et inversement, quand le taux de chômage diminue, le taux d’inflation augmente.

Cette transformation de la liaison originelle suppose l’adoption de nouvelles hypothèses. Afin que les prix suivent l’évolution des couts salariaux, les parts relatives des salaires et des profits doivent rester constants dans le revenu global. Pour qu’il en soit ainsi, le salaire réel doit augmenter en fonction de la productivité moyenne du travail. La stabilité monétaire est obtenue quand les hausses salariales ne dépassent pas la hausse annuelle moyenne de la productivité du travail.

  1. Arbitrage entre inflation et chômage

On parle d’arbitrage entre l’inflation et le chômage car il y a un conflit entre le plein emploi (lutte contre le chômage) et la recherche de la stabilité des prix (lutte contre l’inflation). Il faut choisir entre deux politique économique : soit on lutte contre le chômage (avec une politique de relance par exemple) mais on obtient dans le même temps une hausse du taux d’inflation, soit on choisit de lutter contre l’inflation (avec une politique de stabilisation), mais cette politique réussit au prix d’une aggravation du chômage.

Conclusion  :

Nous avons pu voir que la courbe de Phillips qui présentait à l’origine une relation entre le taux de salaire nominal et le taux de chômage n’a cessé d’être réinterprétée.

Samuelson et Solow on élargie cette relation à celle entre le taux de chômage et le taux d’inflation. Ils ont ainsi soulevé la question d’arbitrage entre l’inflation et le chômage.

Pour les keynésiens, cet arbitrage est possible et la politique économique de relance est efficace.  Le monétariste Friedman inclue la notion de temps dans son analyse ; l’arbitrage peut être possible à court terme, mais la politique économique de relance est inefficace à long terme. Pour les néoclassiques, quelle que soit la durée, l’arbitrage entre l’inflation et le chômage est impossible et la politique économique de relance est inefficace.

La question à se poser à présent est comment va évoluer l’inflation et le chômage dans les années qui vont suivre ?

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