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Courbe de Philips

Fiche : Courbe de Philips. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Juillet 2023  •  Fiche  •  912 Mots (4 Pages)  •  236 Vues

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Courbe de Philips

La courbe de Phillips est une relation économique qui établit une corrélation entre le taux de chômage et le taux d'inflation dans une économie. Elle a été développée par l'économiste néo-zélandais A.W. Phillips dans les années 1950.

La courbe de Phillips postule qu'il existe une relation inverse entre le taux de chômage et le taux d'inflation. Selon cette théorie, lorsque le taux de chômage est élevé, la pression sur les salaires diminue, ce qui entraîne une baisse de l'inflation. En revanche, lorsque le taux de chômage est bas, la concurrence pour la main-d'œuvre augmente, ce qui pousse les salaires à la hausse et conduit à une augmentation de l'inflation.

Cependant, au fil du temps, il est devenu évident que la courbe de Phillips ne représente pas toujours une relation stable. Par exemple, dans les années 1970, de nombreux pays ont connu une situation appelée "stagflation", caractérisée par une combinaison de chômage élevé et d'inflation élevée, contredisant ainsi la courbe de Phillips.

Depuis lors, les économistes ont développé des modèles plus complexes prenant en compte d'autres facteurs tels que les anticipations d'inflation, les chocs d'offre et les politiques monétaires pour expliquer les fluctuations de l'inflation et du chômage. Néanmoins, la courbe de Phillips reste un outil conceptuel important pour comprendre la relation entre le chômage et l'inflation dans l'économie.

La courbe de Phillips est un concept économique qui a été formulé par l'économiste néo-zélandais A.W. Phillips dans les années 1950. Cette courbe établit une relation inverse entre le taux de chômage et le taux d'inflation dans une économie. Selon la théorie de Phillips, lorsque le taux de chômage est élevé, la pression sur les salaires diminue, ce qui entraîne une baisse de l'inflation. En revanche, lorsque le taux de chômage est bas, la concurrence pour la main-d'œuvre augmente, ce qui pousse les salaires à la hausse et conduit à une augmentation de l'inflation.

Cette relation inverse entre le chômage et l'inflation peut sembler intuitive à première vue. Lorsque le chômage est élevé, il y a une offre excédentaire de main-d'œuvre, ce qui signifie que les employeurs ont plus de choix et peuvent maintenir les salaires bas. De plus, les travailleurs ont tendance à être moins enclins à demander des augmentations de salaire ou à négocier des conditions de travail meilleures lorsqu'ils craignent de perdre leur emploi. Tout cela contribue à maintenir l'inflation à un niveau bas.

En revanche, lorsque le chômage est bas, la demande de main-d'œuvre est supérieure à l'offre disponible. Les employeurs doivent alors offrir des salaires plus élevés pour attirer et retenir les travailleurs qualifiés. Cette augmentation des coûts salariaux est souvent répercutée sur les prix des biens et services, ce qui entraîne une hausse de l'inflation.

Cependant, la courbe de Phillips a été remise en question au fil du temps. Dans les années 1970, de nombreux pays ont connu une période de "stagflation", caractérisée par une combinaison de chômage élevé et d'inflation élevée. Cette situation a contredit la relation inverse attendue selon la courbe de Phillips et a démontré que d'autres facteurs influencent également l'inflation, tels que les chocs d'offre, les attentes d'inflation et les politiques monétaires.

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