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Adm1002, l'entreprise Maynard

Étude de cas : Adm1002, l'entreprise Maynard. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Juillet 2018  •  Étude de cas  •  3 468 Mots (14 Pages)  •  637 Vues

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L’entreprise Maynard Limitée nécessite une réorganisation organisationnelle dans le but d’assurer sa croissance et aligner sa stratégie avec ses ressources humaines et techniques.

Sur le plan stratégique, l’entreprise rencontre des difficultés de croissance. Ceci est due à un manque de leadership de la part des gestionnaires, d’une absence d’innovation en vue de réaliser les buts et objectifs de la compagnie. La direction n’encourage ni les employés à participer à la culture organisationnelle de l’entreprise, ni le développement de nouvelles idées afin d’améliorer la rentabilité de l’organisation, «Les directeurs se complaisant dans une certaine léthargie, à dupliquer les mêmes stratégies, année après année, sans innovation.» (2) Cette situation problématique a pour conséquences une baisse des ventes.

La problématique administrative est liée intimement à celle de niveau stratégique. Des tensions sont présentes entre les gestionnaires et les subordonnés. Les employés ne se sentent pas considérés par la direction lors de la prise de décision.  Ceci a pour conséquence un climat de travail médiocre au sein de l’entreprise. L’axe décisionnel ne supporte aucunement les projets d’innovations provenant des employés et la confiance des gestionnaires envers les subordonnés est minimale. Les comportements de la direction et le style de gestion autocratique supriment la motivation des employés à participer à la croissance de l’organisation. Toutes les tentatives d’innovations du coordonateur du service de l’exportation Pierre Brunet pour faire avancer les dossiers de l’entreprise sont refusées. Les initiatives et l’expérience de M. Brunet pour améliorer le rendement de l’organisation sont toujours freinées, et ce, de façon mordantes. Plusieurs exemples peuvent appuyer ces propos. Effectivement, lors d’une diminution des chiffres de vente de l’entreprise, Pierre suggère à Mme Morenz la directrice de développer « une proposition type avec les produits de la compagnie qui représente le meilleur potentiel d’exportation.» (2) L’initiative fut désapprouvées et M. Brunet reçu l’ordre de sa directrice de ne rien faire. Une autre proposition de M. Brunet fut d’améliorer le système téléphonique du service. Cette amélioration aurait été simple et peu coûteuse, mais encore une fois Mme Morenz la rejetta catégoriquement  avec moquerie. De plus, lorsque Pierre tente de faire don de boissons à un organisme de bienfaisance plutôt que de jeter celles-ci aux poubelles, Mme Morenz fait une fois de plus avorter son initiative en manipulant l’informations. Dans le dossier de la fluctuation du taux de change US, la directrice lui fait part qu’il est « illusoire pour lui d’entrevoir la possiblité d’intervenir ou de partager ses connaissances.» (2) Elle lui donne ordre de s’en tenir à ses fonctions. M. Brunet proposait des solutions pour offrir aux clients une stabilité des prix, mais Mme Morenz lui a bien fait comprendre qu’il n’y avait pas de place au changement en déclarant ceci,  « Mais qu’est-ce que c’est que ces idées de tout vouloir changer, fais ce qu’on te dit de faire, un point c’est tout! » (2) La gestionnaire n’encourage ni ne sollicite en aucun cas les initiatives créatives que M. Brunet tente d’apporter. Lorsqu’il essai de régler la problématique de circulation dans l’allée centrale du magasin, le coordonnateur accuse un autre refus et la directrice lui communique son désaccord en disant ceci, « C’est quoi cette obstination à t’occuper des affaires qui ne te concernent pas! » (2) Il est clair ici que la direction n’encourage pas une participation des employés dans la résolutions des problèmes de l’entreprise. « Dans une perspective plus humaine, c’est plutôt informer et encourager les personnes qui contribueront à l’exécution des programmes réalisés dans l’entreprise par la création d’un milieu de travail propice à l’engagement et à l’épanouissement individuel et collectif.» (1)

Le comportement agressif de la directrice Mme Morenz envers les employés n’aide certainement pas à l’établissement d’un climat de travail harmonieux au sein de l’entreprise Maynard Limitée. Celle-ci critique, proteste et est toujours de mauvais poil. «La mauvaise humeur ne constitue pas en soi du harcelement» (3) , mais crée un environnement de travail hostile. Par contre, certains comportements de la directrice envers M. Brunet peuvent  être qualifiés de harcèlement psychologique. Cette affirmation s’appuie sur le fait que Mme Morenz « jette le discrédit sur la personne de M. Brunet en le rédiculisant et en l’humiliant» (3) et «critique, blâme ou réprimande en public» (3) notamment lorsqu’elle crie devant tout le monde qu’elle n’est pas d’accord avec les changements qu’il a entrepris ou lorsqu’elle crie pendant que Pierre est au téléphone avec des clients ou fournisseurs. Elle l’oblige aussi à « accomplir des tâches de niveau inférieur à ses compétences, qui ont pour effet de le rabaisser ou de le diminuer.» (3) Par exemple, en le dépossèdant de ses dossiers, Mme Morenz ne laisse à Pierre qu’un travail de télémarketing et ne lui donne aucuns objectifs à rencontrer pendant plus d’un an. M. Brunet est aussi isolé puisque dans le service de l’exportation personne n’est au courant de ce qu’il fait. De plus, « Exercer des représailles suite au dépôt d’une plainte de harcèlement en vertu de cette politique» (3), constitue aussi du harcèlement, ce que fait Mme Morenz lorsque Pierre porte plainte en regard de la politique de l’entreprise pour prévenir et faire cesser le harcèlement. Plainte qu’il a adressé à Mme Boisvers sans grand succès. En effet, suite à cette plainte la directrice des ventes menace Pierre en lui disant « qu’elle peut le mettre à la porte quand bon lui semble.» (2)  En plus, Mme Morenz « nuit à la communication et à la productivité» (3) en manipulant l’information transmise à sa collègue Mme Boisvers dans le dossier du don à un organisme de bienfaisance. Ces exemples démontrent bien le harcèlement psychologique dont Pierre est victime par sa directrice Mme Morenz. Ces comportements n’améliorent en rien la motivation de M. Brunet à poursuivre ses initiatives en vue d’augmenter la rentabilité de l’entreprise. Il va jusqu’à affirmer qu’il ne rentre au travail que pour la paye.

Cette situation administrative problématique entraîne une situation hasardeuse au niveau opérationnel. Il y a au sein de l’entreprise une atmosphère d’irresponsabilité généralisée des employés, un haut taux de roulement du personnel et une insatisfaction des travailleurs pour qui il est difficile d’apporter des améliorations quelconques à leur poste de travail. En effet, « quand les problèmes se présentent, tous et chacun attribuent la faute à quelqu’un d’autre » (2) comme en témoigne l’affirmation suivante du responsable d’entrepôt, « Moi je fais mon travail qu’ils s’arrangent avec leurs problèmes! Ça ne me regarde pas! ». (2) Ceci démontre que les employés n’ont pas d’engagement ou de sentiment d’appartenance envers l’entreprise. Ils sont individualistes et ne se sentent pas interpelés par le bien collectif. Un milieu de travail stimulant est primordial afin d’inciter les employés à avoir un esprit d’équipe dans la compagnie. « Les personnes motivés s’avèrent plus productives ou créatives et sont plus enclines à contribuer à la réalisation des buts et des objectifs de l’organisation.» (1) Les gestionnaires doivent «prendre connaissance des besoins et attentes de leurs membres.» (1) Le ratio gains obtenus et contributions des employés est en déséquilibre ce qui crée de l’insatisfaction chez les subordonnés. Ainsi la justice procédurale, comme le droit de s’exprimer ou de faire appel en cas de désaccord et la justice interactionnelle, qui comprend « les règles ou les normes encadrant la bienséance et les relations interpersonnelles entre les employés et les dirigeants» (1) ne sont pas respectés, ce qui ne favorise pas du tout l’engagement des employés envers la compagnie.  La situation actuelle fait en sorte que les services offerts aux clients ne sont pas optimaux. L’entreprise reçoit des plaintes de certains clients et fournisseurs qui se plaignent d’une mauvaise expérience magasinage due aux intallations insalubres et non-ergonomiques. Ceci n’aide pas à hausser les ventes. La situation administrative désastreuse amène une baisse de productivité au niveau opérationnel, qui peut être en partie expliquée par le salaire moyen très faible, un processus de formation non structuré ainsi qu’un manque de compétences de la part de certains employés.

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