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ADM2015 TN1 Le cannabis, une drogue insidieuse

Dissertation : ADM2015 TN1 Le cannabis, une drogue insidieuse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2023  •  Dissertation  •  1 323 Mots (6 Pages)  •  196 Vues

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Commencez la rédaction de votre travail.

Dans le cadre de ce cours de comportement du consommateur, je dois rédiger une analyse sur une consommation controversée au sein de la société, en me servant de deux articles de presse portant chacun un point de vue différent sur le sujet. Suite à l’adoption du projet de loi 157, qui encadre la législation du cannabis au Québec en 2018, la Société québécoise du Cannabis (SQDC) dénombre à ce jour 48 points de vente un peu partout dans la province. Elle compte même en ouvrir une centaine d’ici 2023. Selon un article du Courrier du Sud, les ventes dans les SQDC ont frôlé les 313 millions de dollars pour l’exercice annuel 2019-2020 seulement. Vu l’engouement évident pour ce marché controversé, je crois pertinent de porter mon analyse sur cette consommation qui est somme toute encore très polarisée à ce jour.

Le travail sera divisé en deux parties. Les paragraphes qui suivront présenteront une synthèse des deux articles sélectionnés et leurs éléments d’argumentation respectifs. Par la suite, je terminerai en portant une réflexion personnelle sur le sujet.

1er article – Le cannabis, une drogue insidieuse

Le premier article de presse choisi s’intitule « Le cannabis, une drogue insidieuse » . Il a été rédigé par Jean-Louis Bourque et publié par le Soleil en janvier 2017, soit un an avant la légalisation du cannabis. Le titre à lui seul laisse envisager la position de celui-ci fasse au sujet.

L’article appuie ces arguments sur les conséquences possibles de la consommation de cannabis (surdose ou décès, développement d’une dépendance, accident de la route, etc.) ainsi que la corrélation entre l’usage de la marijuana et la schizophrénie et autres formes de psychoses. Il doute que Justin Trudeau ait mesuré les conséquences de la légalisation de cette substance chez les jeunes adultes et leurs parents.

De plus, l’article fait mention d’un rapport de l’Académie des sciences, de génie et de médecine des États-Unis qui recommande la prudence quant à la légalisation du cannabis, faute de connaître véritablement ses conséquences sur la santé.

Le journaliste fait également référence au témoignage de Guy Lafleur, qui a avoué avoir été aux prises avec une dépendance au cannabis lorsqu’il était jeune père de famille. Il rappelle aussi ses expériences personnelles d’enseignement collégial à des étudiants sous l’influence du cannabis qui étaient désorientés en salle de classe et qui mettaient en péril leur réussite scolaire.

L’article souligne qu’il a été scientifiquement démontré que le cannabis affectait la mémoire, l’attention et la capacité d’apprentissage. En sachant cela, Jean-Louis Bourque suggère au gouvernement de financer la recherche sur les conséquences à long terme que pourrait avoir le cannabis sur la santé de ses consommateurs. Il souligne que cela devrait être fait avant de devoir débourser des millions de dollars dans quelques décennies en soins pour les fumeurs qui auront commencé à consommer suite à la légalisation.

2e article – Le buzz du CBD

Le deuxième article choisi, « Le buzz du CBD » a été rédigé par Tristan Péloquin et publié dans La Presse en novembre 2018, soit quelques semaines seulement après l’ouverture des premières succursales de la SQDC. L’article étale les bienfaits du cannabidiol (ou CBD) — deuxième cannabinoïde retrouvé dans le cannabis après le THC. Cette composante, n’ayant aucun effet psychoactif, est réputée avoir des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, antinauséeuses, antiépileptiques, antipsychotiques et anticancéreuses.

Il cite une infirmière affiliée au Registre cannabis Québec de l’Université McGill qui traite régulièrement des patients avec le CBD. Celle-ci prétend que cette alternative à la médication traditionnelle a changé la vie de ses patients, surtout ceux aux prises avec l’arthrose.

Le journaliste Tristan Péloquin a d’ailleurs testé lui-même la substance sur une durée de trois semaines durant lesquelles il a remarqué une diminution d’une douleur chronique après quelques jours d’essai. Le CBD devient également de plus en plus populaire auprès des athlètes de haut niveau, dû en grande partie à ses propriétés anti-inflammatoires. L’Agence mondiale antidopage l’a retiré des substances interdites, car elle n’exerce aucune activité psychoactive sur ces utilisateurs.

L’article parle aussi d’une étude effectuée au CHUM qui vise à briser la dépendance des cocaïnomanes avec la consommation de CBD. Bien que les produits dérivés du

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