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Synthèse vidéo cours n°226 BFM stratégie

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Par   •  26 Octobre 2023  •  Synthèse  •  1 267 Mots (6 Pages)  •  75 Vues

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BFM Stratégie (Cours n°226) : Comptabilité environnement, mieux compter pour mieux réduire – 22/04.

A l’heure où l’environnement est au cœur des enjeux on peut se demander en quoi la raison d’être peut influencer sa performance environnementale et sa compétitivité sur le marché.

La comptabilité environnementale se définit comme le fait de mieux compter pour mieux réduire, en effet, il va y avoir une décarbonation du modèle économique ce qui va faire évoluer la raison d’être de l’entreprise grâce à une approche holistique et sobre.

Ces dernières années, la raison d’être de l’entreprise a pris de plus en plus d’importance notamment dans le contexte de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). En effet, de nombreuses entreprises cherchent à intégrer leur raison d’être dans leur culture organisationnelle afin d’obtenir un impact positif sur la société tout en continuant à être profitable et générer des profits. La raison d’être peut se concentrer sur certains points tels que le développement durable, l’amélioration de la qualité de vie, etc. L’organisation s’engage aussi envers ses parties prenantes internes (stake holders) et externes (share holders) en mettant l’accent sur la création de valeur ajoutée. Une raison d’être importante peut motiver les talents et employés en leur infligeant un sentiment de fierté et de contribution significative à travers leur travail.

Dans une démarche RSE, la raison d’être est impactée par la sobriété de l’entreprise et impacte toutes les activités de la chaîne de valeurs de l’entreprise (M. Porter 1982). La sobriété entraine un changement de paradigme et une nécessité d’avoir une performance écologique afin de tendre vers le net zéro, de réduire l’empreinte carbone et les externalités négatives quel que soit le processus dans lequel elle se trouve (production, distribution, vente, etc.). Cela procure une meilleure image de marque, une performance réputationnelles, de nouveaux avantages concurrentiels et ainsi de se distinguer de ses concurrents.

Générer des externalités positives en utilisant le moins de ressources naturelles (ex : l’eau), permet de passer d’un net zéro à une nature positive. Cependant la sobriété comprend des avantages et des inconvénients que l’on peut voir grâce à la comptabilité environnementale (elle représente l’impact chiffré des entreprises sur l’environnement avec leurs émissions de CO2, leurs déchets, etc.) et son évolution.

Aujourd’hui de nouvelles normes européennes sont publiées autour de l’environnement, en plus des normes déjà en vigueur telles que l’ISO 26 000 (définit la responsabilité sociétale comme la responsabilité d'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l'environnement, par le biais d'un comportement transparent et éthique qui contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société), ou encore les scopes 1 2 3 (servent à identifier la provenance des émissions de gaz à effet de serre d’un produit ou d’une organisation dans le cadre d’un bilan carbone).

Les normes en vigueur, les nouvelles normes et la comptabilité environnementale ont de nombreux enjeux et présentent certains défis liés au reporting des émissions de CO2, en particulier pour les PME. Dans la société actuelle, 95% des grandes entreprises font un reporting complet sur les scopes 1 et 2, ce qui correspond aux émissions directes et aux émissions indirectes liées à la consommation énergétique. Cependant, seulement 70% des grandes entreprises font un reporting complet sur le scope 3 (regroupe les autres émissions de gaz à effet de serre qui ne sont pas directement liées à la fabrication du produit mais à d’autres étapes telles que l’approvisionnement, le transport, etc.) qui correspond pourtant à la chaîne de valeur directe de l’entreprise. Cela est plus difficile pour les PME d’effectuer un reporting complet des émissions de CO2 car il faut tout d’abord les compétences pour pouvoir en effectuer un, il faut également respecter un protocole standardisé CO2 afin de qualifier les émissions et de savoir comment les comptabiliser mais par-dessus tout cela nécessite un certain nombre de ressources nécessaires. Cela est compliqué car ça revient à intégrer toutes les émissions de CO2, par exemple avec un constructeur automobile cela revient à intégrer les émissions de CO2 du fournisseur, du producteur mais également les émissions de la voiture durant sa durée de vie. C’est pour cette raison que moins d’un quart des PME a pu réaliser un reporting complet des émissions de CO2.

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