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Étude du chapitre 30 du conte philosophique Candide de Voltaire

Fiche de lecture : Étude du chapitre 30 du conte philosophique Candide de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2015  •  Fiche de lecture  •  737 Mots (3 Pages)  •  2 495 Vues

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Chapitre 30 «conclusion », Candide de Voltaire :

« Candide, en retournant dans sa métairie [...] mais il faut cultiver notre jardin »

Le conte est écrit par Voltaire. Voltaire est un écrivain et un philosophe emblématique du siècle des lumières, auteur de nombreux articles de l’Encyclopédie.

Candide, qui est le personnage éponyme du conte ,vient d’acquérir une propriété dans celle-ci, il essaye de vivre avec ses compagnon : Cunegonde, Pangloss, Cacambo.... et fait en sorte d'essayer de nouvelles expériences agricole.

Ces dernières lignes s’articulent autour d’un dialogue philosophique entre Candide et Pangloss coupé par des descriptions de la métairie. Cet excipit clôt le livre et donne une morale au conte.

En quoi cette fin est originale (surprenante) ?

I personnages :

Pangloss est un bavard qui n'a rien compris. L'observation du temps de parole de chacun suffit a montrer que Pangloss, qui parle longuement, n'a rien compris.

Quant au contenu des propos : une énumération chronologique très longue (l.6 à 15) de noms propre censées démontré que « les grandeurs[...]sont dangereuses » (l.5), leçon de philosophie historique totalement hors situation. Ensuite, il reprend son argumentation familière : « tout les événement sont enchaînés dans le meilleur des mondes de possible... »(l.27), et il fait une ellipse qui récapitule l’enchaînement des faits depuis le château jusqu'au repas chez le vieillard.

Il se révèle donc incapable de se corriger, prisonnier des mêmes idées, enfermé dans son système de pensées. Ce qui montre qu'aucune expérience ne l'a fait évolué, ce qui montre l'originalité de ce personnage.

Contrairement a Pangloss, Candide est capable de progrès, même si au début on nous fessait le portrait d'un esprit naïf (chapitre 1). Cependant dans ce chapitre, Candide voit clair et il ose à deux reprises formuler contre Pangloss sa propre pensées sur le monde, il va même jusqu'à lui couper la parole : « … » (l.15). Une première fois, il rétorque à son maître : « Je sais aussi, dit Candide, qu'il faut cultiver notre jardin » (l.15). Ensuite, confronté à l'obstination de philosophe, et renonçant a le convaincre, il édicte la sentence qui constitue l'ultime phrase du conte : « mais il faut cultiver notre jardin. »(l.35). Il n'est plus le jeune garçon du début, soumis à la pensée du maître : il a pris de l'assurance, acquis une sorte de certitude, un début de sagesse.

II. Morales :

La morale du conte est énigmatique, en effets on peut avoir des visions différentes sur la morale : « il faut cultiver notre jardin »(l.35).

On peut supposer que pour être heureux « il faut » donc c'est une nécessité « cultiver » donc travailler « notre jardin » (la terre), comme le font Candide et ses compagnons dans la métairie. Le travail éloigne l'ennui, le vice et le besoin : « chacun se mit a exercer ces talents »(l.21), toutes ses activités ont une valeur positive, en effet de nombreuse formule appréciative les accompagne

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