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Étude de Spleen et idéal de Charles Baudelaire

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Par   •  14 Juin 2013  •  1 084 Mots (5 Pages)  •  930 Vues

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Baudelaire

Spleen

Les Fleurs du Mal

Introduction

Baudelaire, à partir du milieu du XIX ème siècle, met en forme le style qu'est le symbolisme. Il en est le maître incontesté, et Rimbaud ira même jusqu'à le qualifier de " dieu ". Baudelaire crée donc cette école nouvelle, mais est encore grandement inspiré par le romantisme dont il s'inspire.

Le symbolisme est l'extériorisation de ses sentiments.

Baudelaire, et ce texte le prouve encore, possède une vision platonicienne de l'univers.

Ici, Baudelaire exprime le " Spleen ", écrit en 1857. Ce texte exprime le mal de vivre, l'ennui, la neurasthénie. C'est une angoisse.

Le poème étudié est un poème formé de 5 quatrains, en alexandrins.

Baudelaire exprime ici son angoisse, mais l'exprime à sa façon. On peut alors poser la problématique suivante : " Comment le mal peut-il être transcendé en fleur et s'inscrire dans un poème Baudelairien ? "

Pour cela, on utilisera 3 axes, qui sont :

· Le tableau d'une dépression,

· la peinture de l'angoisse,

· l'apogée de la crise.

afin de répondre à la problématique.

I/ Le tableau d'une dépression

..1. La Lenteur

On remarquera premièrement une lenteur rythmique, avec l'utilisation du tétramètre sur l'ensemble du texte. Il est régulier, de marche et de mise en place, associable à un défilé.

Le poète a voulu allonger le temps, par une lenteur envahissante qui étale la première phrase sur les quatre premiers quatrains, afin de créer une attente, une tension.

..2. La progression

On remarquera une progression sensible dans la mutation des pronoms : l'expérience est partagée, et on tombe vers un aveu d'intimité.

C'est le passage de l'humanité au poète. Le sort du poète semble encore plus désespéré que celui de l'humanité. Ce sort est vécu beaucoup plus intensément par Baudelaire.

Au vers 18-20, on relèvera " mon ", qui désigne le poète.

De plus, l'enterrement spécifié à la fin du texte peut très bien être le sien.

Cette progression incertaine mêlée à la lenteur apporte au poème l'angoisse que Baudelaire lui confère, lui et ses idées.

II/ Un poème lyrique

..1. La Tristesse

La mélancolie, la tristesse, le désespoir et la détresse sont exprimées par un choix de couleurs, entre autre, avec la dominance du noir tout le long du texte, et qui clôture même ce poème, en un mot final et sombre.

Dans ce tableau macabre, l'auteur évoque plus particulièrement la tristesse, qui est la traduction litt érale du mot " Spleen ".

On relèvera des termes, un champ lexical de la tristesse, avec des mots comme " gémir, ennui, triste, affreux, corbillards, pleure ", .

L'auteur, triste, se sent alors enfermé dans son malheur, qu'il exprime alors avec une absence de liberté.

..2. L'absence de liberté

On ressent un très grand enfermement du paysage intérieur et extérieur, d'où l'image de la prison exprimée en une métaphore filée : c'est une aliénation.

Cette métaphore se poursuit dans les 3 dimensions :

- le ciel, avec la comparaison à un couvercle, symbolisant un cercueil, et l'image de " se cogner la tête à des plafonds pourris ",

- la terre, avec le " cachot humide ", donc l'enfermement, qui amène vers une bassesse de l'humain, et le terme " au-fond ",

- les latéraux, avec les " murs ", " les filets ", et les traînées verticales de la pluie symbolisant les barreaux d'une prison, au 2ème paragraphe avec tout de même un renforcement grâce au mot " barreaux ".

Baudelaire

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