« les amours » recueils de poèmes par ronsard

Au 16e siècle, en 1552, Ronsard alors âgé de 28 ans fait publier « les amours » son deuxième recueils de poèmes qui aura rapidement du succès tout comme le précédent. C'est dans ce recueils de poème que l'on trouve « Comme un chevreuil… » un poème qui aborde un thème courant à l'époque repris du pétrarquisme. On peut se demander comment Ronsard nous parle de l'amour qui blesse. D'abord nous verrons qu'il nous parle de sa jeunesse à travers celle d'un chevreuil. Ensuite il nous parle du coup de foudre.

En premier lieu, on remarque d’emblée, dans le titre, ainsi que dans le premier vers, que Ronsard se compare à un chevreuil. Ce premier paragraphe à lieu au printemps qui est une saison symbole de jeunesse et de renouveau, Ronsard insiste sur ce sentiment avec un son en ette L3 « herbette emmiellée » ce qui apporte de la douceur et de la naïveté au poème. On assiste à la sortie du chevreuil de son bois, cette sortie fait référence à la naissance du chevreuil cette naissance à lieux L4 «  hors de son bois avec l’Aube s’enfuit, » l'aube représente le commencement de ma vie du chevreuil. Dans le deuxième paragraphe, à travers différents lieux qu'il énumère avec une assonance : L6-7 « Or, sur un mont, or dans une vallée, /Or, […] » il fait part du ressenti et du comportement du chevreuil : L5 « Et seul, et sûr […] », L8 « Libre folâtre où son pied le conduit ; » le chevreuil est sûr, confient, libre, joyeux, joueur où qu'il se trouve. Ronsard renforce ce sentiment de liberté et de courage dans le troisième paragraphe : L9 «  de rets ni d'arc sa liberté n’a crainte, ». Cette fois dans le quatrième paragraphe, l’auteur parle de de son ressenti ainsi que de son jeune âge : L12-13 « Ainsi j’allais sans espoir de dommage,/ le jour qu’un œil sur l’ avril de mon âge » l’auteur et comme le chevreuil confiant, il fait aussi une métaphore sur sa jeunesse et son âge. Seulement un événement mets fin à cette jeunesse.

Ce qui est important de remarquer c’est qu’ici Ronsard parle d’amour, dans le premier paragraphe  il y a des représentations discrètes de l'amour : L1-2 « […] le printemps détruit/ l’oiseau cristal de la morne gelée » le printemps peut aussi être un symbole d’amour. La gelée est personnifiée en oiseau, les oiseaux sont des symboles d’amour. Pourtant dans le deuxième paragraphe le chevreuil se déplace avec insouciance loin de l'amour : L5 « Et seul, et sûr, loin des chiens et de bruit ». Le chevreuil est fort et sûr, il n'a pas peur :L9 « De rets ni d'arc sa liberté n'a crainte, » ici l’arc représente Cupidon une divinité romaine qui tire des flèches pour faire tomber les gens amoureux. Le chevreuil n’a donc pas peur de l’amour, il ne le crains pas. Pourtant il va tomber amoureux : L10-11 «  sinon alors que sa vie est atteinte,/ D'un trait meurtrier empourpré de son sang : » dans ce onzième vers l'action est rapide et violente, c'est une théâtralisation du coup de foudre. Ici le sang fait penser à la douleur ressentie par le chevreuil. L'auteur se compare à lui il est dans la même situation que le chevreuil. On apprend dans le dernier paragraphe qu'il a connu plusieurs coup de foudre :L14 «  Tira d’un coup mille traits dans

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