Synthèse sur le thème de la vitesse

Ce dossier nous invite à réfléchir à l’impact de la vitesse sur la vision de l’Homme. Ce corpus de document est composé de quatre textes, dont trois extraits de poésies, une du XIXième siècle et deux du XXième siècle, et d’un article de journal du XXième également. Nous soulèverons la question portant sur un possible renouveau pour l’humanité dû à la vitesse. Dans un premier temps, nous aborderons la vitesse qui emmène une nouvelle vision, puis dans un second temps, nous mettrons en évidence que la vitesse est une source de nouvelles émotions.

Les avancées technologiques ont permis une augmentation de la vitesse de transport, cela entraîne une nouvelle vision.

Tout d’abord, la découverte de la vitesse à travers la vue a permis de changer la vision du paysage tel que l’Homme le connaissait. Dans « Le Réveil en voiture » extrait de la poésie Odelettes écrite par Gérard de Nerval en 1832, l’auteur prend l’exemple du réveil dans une voiture, où la première vision qu’il a en se réveillant est qu’il est immobile mais que c’est le paysage qui bouge autour de lui. La vitesse vient donc déformer la perception du paysage pour l’Homme. Mais selon Clément Chéroux qui a écrit « vue du train. Vision et mobilité au XIXième », un article de journal paru en novembre 1996, la vitesse donne une nouvelle image du paysage, une vue plus abstraite. C’est de cette nouvelle vision que né de nouveaux courant artistique tel que l’impressionniste. C’est un courant où il ne fallait retenir que l’essentiel. C’est cette notion de retenir que l’essentiel qui vient en accord avec la poésie de Blaise Cendras, Transsibérien et de la petite Jehanne de France qui est écrit en prose en 1913.

Grâce à cette augmentation de la vitesse offrant une nouvelle perception du paysage et de ce qui nous entoure, de nouvelles possibilités se créent. Clément Chéroux nous l’indique notamment dans son article par le fait que cette fameuse vitesse offre maintenant des vues différentes. Les différents plans n’ont plus la même profondeur avec la vitesse. À cela vient s’ajouter, selon Blaise Cendrars, la possibilité d’aller plus loin plus rapidement, la perception des distances est donc en train de changer, les distances parcourues sont plus grandes.

Si nous venons de mettre en évidence la nouvelle vision entraînée par la vitesse, nous verrons par la suite que la vitesse fait aussi vivre de nouvelles émotions qui étaient encore inconnues avant son apparition et son amélioration.

Le premier sentiment mise en évidence dans ce corpus, est le sentiment de peur lorsque le train est lancé à toute vitesse selon la poésie de Blaise Cendrars. Cette vitesse dans un train est impressionnante pour l’humain, B. Cendrars décrit un voyage en train comme un voyage en enfer, c’est extrêmement bruyant. Au contraire, dans la poésie de Valérie Larbaud , « Ode »,écrite en 1913, la vitesse est accompagné d’une émotion plus agréable, de plaisir. Le bruit de la locomotive vient la bercer, dans son cas, le voyage en train est qualifié comme un voyage au paradis. Le second sentiment est celui du bonheur.

Dans ce corpus, il est également mis en lumière, l’apparition d’une nouvelle sensation de lenteur. Cette lenteur vient de la vitesse du train, où selon Valérie Larbaud,

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