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Superbes monuments de l’orgueil des humains Paul Scarron

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Par   •  6 Janvier 2013  •  384 Mots (2 Pages)  •  3 575 Vues

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Superbes monuments de l’orgueil des humains

Paul Scarron

I- Introduction :

Septième enfant d'une famille de magistrats, Paul Scarron naît en 1610 et passe une jeunesse bohème et libertine avant d'embrasser sans grande conviction une carrière ecclésiastique. De 1632 à 1640, il vit au Mans où il devient secrétaire de l'évêque. A partir de 1638, paralysé par une terrible maladie, Paul Scarron est cloué à sa chaise, mais n'en garde pas moins une humeur plaisante. De retour à Paris, il vit de ses écrits et se marie en 1652. En tant qu'écrivain, il s'exprime surtout dans le comique, avec ce goût de la dérision et de la parodie propre au burlesque. De 1648 à 1652, il publie 'Virgile travesti', une épopée en vers parodiant 'L' Enéide' de Virgile, caractérisé par la caricature, l'outrance, la contradiction, la désinvolture et la trivialité. Scarron écrit également un roman burlesque, son chef-d’œuvre le 'Roman comique', publié en 1651 et 1657 où il raconte les mœurs des bourgeois et la vie d'une troupe itinérante, tournant en ridicule les vieilles épopées et les romans chevaleresques. Outre des poèmes satiriques, Scarron a publié neuf pièces de théâtre, comédies de cape et d'épée inspirées des comédies espagnoles en vogue à Paris. Scarron meurt à Paris en 1660, avant d'avoir pu rédiger la troisième partie de son 'Roman comique'.

Dans cette poésie, Scarron traite de l’orgueil des hommes qui, à travers la construction de monuments colossaux et démesurés, défient la nature.

II- Analyse :

Dans son poème, Paul Scarron met en avant l’architecture des deux plus grands empires que l’humanité ait connue, à savoir l’Empire égyptien et l’Empire romain.

Selon le poète, les hommes, orgueilleux, défient les dieux de par la grandeur et l’insolence de leurs constructions : « pyramides » (v.2), « Colisée » (v.7). Se permettant même de croire que l’Homme peut vaincre la nature.

De plus, Scarron met en relief cet orgueil qui se mêle parfois à de la jalousie, de l’envie, qui poussent les hommes à se battre dans une perpétuelle envie de domination, comme en témoigne les vers 7 et 8 du poème : « où souvent ces peuples inhumains de s’entrassassiner se donnaient tablature. »

En dernier lieu, le poète rappelle que la nature n’à point d’égal, soulignant cette caractéristique : « Il n’est point de ciment que le temps ne dissoude. » (v.11)

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