LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Ronsard, Quand Vous Serez Bien Vieille....

Rapports de Stage : Ronsard, Quand Vous Serez Bien Vieille..... Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Juin 2015  •  946 Mots (4 Pages)  •  1 086 Vues

Page 1 sur 4

Quand vous serez bien vieille...

Pierre de Ronsard (1524-1585)

Introduction

-Thème du carpe diem (=cueille le jour) récurrent depuis le poète Horace et particulièrement prisé par les auteurs de la Pléiade. C’est un thème lyrique.

-Ronsard est de ceux-là, chef de file du mouvement Pléiade et poète attitré de la cour de Catherine de Médicis : elle lui a commander des textes pour faire l’éloge de Hélène de Surgéres, sa servante.

-Dans ce sonnet, extrait de Sonnets pour Hélène publié en 1578, il tente de la convaincre des ravages du temps qui passe et il l’engage à profiter du présent et donc à l’avenir.

LECTURE

RAPPEL DE LA QUESTION

AXES

I. Un tableau sans concession de la vieillesse

Une Hélène très vieillissante qu’il projète dans son futur dès le début. Conjonction de subordination « Quand » + futur « vous serez ». Il insiste sur la certitude de sa vieillesse.

Dès l’ouverture du texte, il insiste sur le caractère inexorable des effets du temps. Il l’oblige à anticiper sur le moment précis de sa vieillesse.

Il nous présente un décor dépréciatif, désagréable à l’image de l’usure du corps (décrépitude) avec des activités monotones, banales comme « assise » « dévidant et filant » « accroupie ». Elle a une posture passive, figée qui est illustrée dans le texte par : -l’emploi des césures – Participe présent + gérondif « chantant » « en vous émerveillant » ce qui exprime la durée, la simultanéité et crée des assonances en (an).

Ronsard n’oublie pas de lui rappeler les effets du temps sur sa personne physique. Elle vivra « au soir » (double sens; polysémie) et sera « bien vieille » (adverbe d’intensité à valeur d’emphase (mettre en valeur)) comme « vieille accroupie » et au complément circonstanciel de temps « du temps que j’étais belle ».

Hélène est condamnée à vivre dans l’obscurité et dans la solitude et l’ennui. Il s'agit d’un tableau bien sombre de la vieillesse puisque la seule présence humaine à ses cotés sont ses servantes qui occupent le deuxième quatrain elles-mêmes à l’image de leur maîtresse « à demi sommeillant ».

Ronsard s’applique dans ce texte à provoquer Hélène. Il tient à ce qu’elle comprenne combien le temps ne lui échappera pas donc il veut absolument à la faire réagir (cf. plusieurs répétitions v.1 qui se répété dans le v.11) et à plusieurs reprises il emploi des termes dépréciatifs qui sont employés pour sensibiliser Hélène avec un indice de temps : « du temps que+impft » avec le passé révolu il la provoque quand à sa beauté, attraits et jeunesse qu’elle va perdre : c’est de la pure provocation.

Pour plus d’impact encore il s’applique même à donner plusieurs précision et détails pour plus la toucher même si ses propos paraissent cruels voir discourtois (plusieurs éléments de caractérisation) Il utilise des adjectifs qualificatif « fier » « accroupie » et une subordonnée relative du v.7 ou complément circonstanciel « au soir »

...

Télécharger au format  txt (6.3 Kb)   pdf (83.8 Kb)   docx (10.8 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com