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Commentaire sur le poème Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle de Pierre De Ronsard

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Par   •  26 Février 2014  •  1 196 Mots (5 Pages)  •  2 267 Vues

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Pierre de Ronsard, créateur de la pléiade, est l’un des plus grands hauteurs du 16° siècle. En 1554, lorsqu’il rencontre Hélène de Surgères, demoiselle de compagnie à la cour de Catherine de Médicis, la reine incite Ronsard à la courtiser, c’est alors que le poète lui écrira toute une panoplie de sonnets d’amour. Nous sommes en présences de l’un de ces sonnets dont l’incipit est, « si c’est aimer, Madame », dans lequel fait à Hélène, une déclaration d’amour inspiré de l’amour courtois. Reprenant le classique du « fou d’amour » médiéval, il va faire part de ses souffrances d’amoureux dédaigné en idéalisant la femme qu’il aime avant de finalement lui confesser son amour.

Au vu de la souffrance que semble éprouver le poète dans ce sonnet nous allons voir pourquoi le poète se résigne à souffrir plutôt qu’à confesser son amour à la femme qu’il aime.

Pour cela nous allons voir dans un premier temps toute la force de l’expression des sentiments dans ce texte, l’auteur est « fou d’amour » puis dans un second temps que malgré la force de ces sentiments l’auteur à un mal fou à les exprimer.

Nous allons donc tout d’abord voir en quoi l’auteur apparaît comme fou d’amour dans ce texte et à quel point ses sentiments semblent forts.

Observons tout d’abord que le poète semble souffrir de l’amour comme d’une maladie. Dès le début du texte il exprime la constante emprise de l’amour sur lui, « de jour, et de nuit » tout comme s’il était une maladie dont il ne peut se débarrasser, mais cette amour le poursuit même la nuit dans ses rêves et ses plus profondes pensés, « rêver, songer, penser ». Toujours suivant cette idée de maladie, on observe l’omniprésence dans ce texte d’un vocabulaire apparenté à la souffrance et de la maladie, « langueur », « fièvre », « souffrir », « furieux » pouvant être transcrit comme pris de folie à cause de la fièvre. Ainsi l’amour à frapper le poète et il ne sait quand cette « maladie » le quittera. On observe à la suite une sorte de perte des repères dû à la fièvre de l’amour, les contradictions de l’état amoureux sont marqués par des antithèses qui souligne ce déséquilibre, « bonheur qui me fuit », « front joyeux et langueur extrême » ou encore l’antithèse plus simple, « chaud, froid ». Cependant l’auteur n’exprime pas son amour seulement au travers de cette fièvre, il utilise aussi des hyperboles, des amplifications afin de faire part de l’intensité de ses sentiments. Ainsi il emploi des adjectifs hyperboliques comme « furieux » accentués par d’autres adjectifs comme « fatal », « extrême ». On relève de plus un certain aspect obsessionnel à cet amour de par l’anaphore de « Si c’est aimer » au début de chaque quatrain.

C’est donc la vision d’un amour sans espoir et souffrant qui est exprimé ici par l’auteur. On observe d’ailleurs que la femme aimé est anormalement peut citer dans ce poème comme si l’idéalisation la rendait encore plus lointaine et inaccessible.

Dans un second temps on observe qu’il idéalise la femme aimée. En effet on observe l’utilisation d’un vocabulaire chevaleresque de la part de l’auteur et associé à celui de l’église, « adorer et sentir », « confesser », « crier merci » ainsi l’auteur tien la femme aimée en haute estime et la respecte effet souligné par le vouvoiement omniprésent « vivre en vous » et titre de « Madame » toujours conservé par l’auteur afin de qualifié Hélène. On observe de plus que les éloges faites à la femme sont très rares et est

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