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Renseignements eluard

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Par   •  1 Avril 2013  •  627 Mots (3 Pages)  •  662 Vues

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L'auteur

Gabriel-Joseph Guilleragues, de son vrai nom comte de Gabriel-Joseph de Lavagne, est né en 1628 à Bordeaux, et mort en 1686 à Constantinople (Turquie) à l'âge de 58 ans.

Sa première œuvre, Les Valentins a été publiée en 1668 (il avait 40 ans). Il écrivit ensuite les Lettres portugaises en 1669. Il a notamment été directeur de la gazette en 1675, Secrétaire de la chambre et du cabinet (1669-1673), Ambassadeur en Turquie, Secrétaire privé de Louis XIV, et Secrétaire du Prince de Conti.

Histoire des Lettres portugaises

Quand Les Lettres portugaises paraissent en 1669 chez Claude Barbin, un petit libraire parisien, le succès est immédiat. L'œuvre deviendra le modèle, sans cesse imité, de la lettre amoureuse, et même, plus loin, d'un art d'aimer. Si ces lettres ont traversé les siècles, on peut expliquer leur extraordinaire succès par leur qualité littéraire évidente, mais aussi par le mystère qui a longtemps entouré l'œuvre. L'histoire des Lettres Portugaises est, en elle-même, un roman (lire l'avertissement au lecteur). Les Lettres sont donc anonymes et présentées comme authentiques. Dès la première publication chez Barbin, le public est en haleine. Elles resteront longtemps un livre à la mode et inspireront pendant plus d'un siècle d'innombrables ouvrages dans le monde entier. Le débat sur l'authenticité des Lettres fait rage. Une édition étrangère, datée de 1669, précise : « Le nom de celui auquel on les a écrites est M. le chevalier de Chamilly, et le nom de celui qui en a fait la traduction est Cuilleraque ». Ce « Cuilleraque » n'est autre que Guilleragues, un courtisan célèbre pour son esprit. Pourquoi aucun témoignage contemporain ne nous est-il jamais parvenu le désignant comme auteur des fameuses Lettres ? Il faut comprendre pourquoi ses amis (Racine, Boileau, Mme de Sévigné ou Mme de La Sablière) devaient se montrer discrets : trahir publiquement Guilleragues, c'était lui nuire, et c'était aussi déplaire au Roi qui avait fait de lui le dépositaire de ses affaires privées et secrets d'Etat.

C'est au XVIIe siècle, sous l'influence des éditions qui déforment à l'envie le titre et la présentation des Lettres que prend corps la légende de l'authenticité qui va se développer tout au long du XVIIIe siècle. Peu nombreux sont ceux qui doutent encore de la véritable existence de cette religieuse.

Le XIXe voit s'ouvrir, pour les Lettres portugaises, une période dite « historique ». Des recherches furent entreprises pour identifier la religieuse, dont l'existence apparut bien réelle.

Ce n'est qu'en 1926 que l'on commença à aborder l'origine des Lettres d'une façon enfin critique. L'anglais Frederick C. Green soulève des contradictions d'ordre historique et chronologique. Surtout, il découvre dans le Registre des privilèges du Roi un texte qui attribue pleinement la paternité de l'œuvre à Guilleragues. Guilleragues était capable d'écrire ces fameuses Lettres : tout le suggère. On vante son « esprit rare est sublime », il a travaillé avec Molière.

Les Lettres sont indiscutablement l'œuvre d'un maître

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