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Phèdre, Racine, 1677

Fiche de lecture : Phèdre, Racine, 1677. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2016  •  Fiche de lecture  •  387 Mots (2 Pages)  •  714 Vues

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Phèdre (acte I scène 3)

  • Introduction :

En pleine période de développement des idées classiques, le dramaturge Racine publie Phèdre, une tragédie théâtrale faisant référence à l'antiquité grecque en 1677. Comme tout classique, l'auteur défend la raison, il tient à montrer avec pessimisme les ravages et les dégâts des passions et de l'amour sur des personnages souvent féminins. Dans cette pièce, Phèdre, nous confie ses sentiments envers le fils de son époux. Cette passion et ces sentiments considérés impossibles nous prouverons le malheur de Phèdre et de ses proches.

  • LECTURE
  • Annonce des axes :

Après avoir vu dans cette lecture analytique comme œnone parvient à obtenir les confidences de Phèdre, nous étudierons les rôles de ces personnages tragiques ainsi que l’influence du classicisme dans cet extrait.

  1. Des aveux difficiles
  1. Un dialogue difficile

Dans la scène 3 de l’acte I, le dialogue est difficile. Les 2 femmes ne s’écoutent pas : elles répondent aux questions par d’autres questions. Exemple : Phèdre questionne œnone : v.20 et œnone répond par une autre question : v.22, 23

Leur agitation est soulignée par le champ lexical de la passion « trouble » « amour » « horreur » « cruelle » « douleur » etc. et une ponctuation expressive ( ?, !) exemple : v.32

  1. Le rôle d’œnone

 Traditionnellement, les serviteurs jouent un rôle de confident au théâtre, c’est souvent l’occasion pour leurs maîtres de se confier et de livrer au public leurs pensées de façon vraisemblable.

Œnone a un rôle + important qu’une simple servante ou confidente, c’est un personnage complexe dévoué corps et âme au bonheur de sa maitresse. Elle lui rappelle qu’elle a abandonné sa famille pour s’occuper de Phèdre v.18 et qu’elle connait cette dernière depuis la naissance v.17. Sa vie est si intimement liée au bonheur de sa maitresse qu’elle meurt de chagrin de la voir dépérir v.13.

Phèdre souffre aussi d’une passion destructrice, le dévouement d’œnone pour sa maitresse est dévastateur. On retrouve dans ses répliques le champ lexical de la souffrance « morts » « ma juste douleur » « au nom des pleurs que pour vous j’ai versés » mais aussi de la passion « Cruelle, quand ma foi vous a-t-elle déçue ? » « Ma fidélité » etc.

L’amour d’œnone pour sa maitresse prend la forme d’une passion dévastatrice qui déclenche le mécanisme tragique.

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