Paul Éluard

Un poète français qui s’est grandement fait connaître lors du 20ième siècle est Eugène Grindel, mieux connu sous le nom de Paul Éluard. Les courants littéraires qui sont mis en évidence à l’intérieur de ses écrits, sont le romantisme, le symbolisme et le surréalisme. Durant cette période, ce poète écrit plusieurs poèmes qui sont réuni dans une anthologie intitulé :  Poème d’amour et de liberté. Ces écrits font d’une part appel à la mélancolie humaine et la souffrance. D’un autre côté, ils reprennent l’absurde, le rêve et le désir de la révolte. Dans ce recueil, le poème « Courage » a pour but de convaincre les Parisiens de retrouver la confiance et l’espoir. Par la suite, un message d’espoir est transmis à la population française, avec son poème « Liberté ». À travers cette dissertation, nous observerons le caractère à la fois surréaliste, symboliste et romantique de ces poèmes.  

La poésie de Paul Éluard est surréaliste à plusieurs égards. « Ce courant littéraire repose sur le refus de toutes les constructions logiques de l’esprit et sur les valeurs de l’irrationnel, de l’absurde, du rêve, du désir et de la révolte. »^[1] Dans « Courage », le poète fait l’utilisation de l’anaphore, qui est le moteur de l’écriture automatique, qu’utilisent les surréalistes. Nous pouvons le remarquer au tout début, lorsque l’auteur répète quatre fois « Paris », et à la moitié du poème, il dit à deux reprises « tu vas te libérer » Deuxièmement, le poème en vers libres contient plusieurs caractéristiques et une structure différentes des autres. Ce genre poétique est beaucoup utilisés par les surréalistes. « Le poème en vers libre ne suit pas les contraintes de la versification classique. Il refuse la rime obligatoire, le vers à longueur fixe, etc. »^[2] Lorsque l’auteur dit : « Paris a froid Paris a faim » et le vers : « La force idiote a le dessous », on remarque qu’ils ne riment pas, ne contiennent pas la même longueur et ils ne sont pas libres.

De plus, le poème « Liberté » est surréaliste, car nous observons une accumulation d’images abstraites au travers du poème. L’auteur énumère des lieux autant réels qu’imaginaires : « Sur mes cahiers d’écolier » (v.1), « Sur l’écho de mon enfance » (v.15) et « Sur la jungle et le désert » (v.13).  Les écrivains surréalistes peuvent autant décrire une réalité ou donner la chance à l’inconscient de s’exprimer et s’imaginer librement. Au cours de la lecture, nous pensons qu’il s’agit d’un message qui s’adresse à une femme, puis finalement nous finissons par constater qu’il s’agit d’un message de liberté. Aussi, la structure du poème est propre au courant symboliste, puisqu’il y a encore l’utilisation de l’anaphore. Évidemment, tous ces vers exceptés les refrains, commencent par « Sur», ce qui donne un effet de litanie. Les surréalistes écrivent une poésie en ne portant aucune attention aux contraintes formelles. C’est ainsi que son œuvre est composée d’une suite de trois vers et suivi d’un refrain à la fin, excepté lors de la dernière strophe. Nous pouvons noter que l’auteur n’a pas cherché à faire des rimes et aucune ponctuation.

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