Morales du livre 1 des fables de la fontaines

La cigale et la Fourmi :

Cette fable raconte l’histoire d’une cigale ayant chanté tout l’été et venant quémander de la nourriture à sa voisine la fourmi ayant fait, en prévision de l’hiver, des réserves. La fourmi refuse. La morale de cette histoire est qu’il faut penser au futur en évitant de procrastiner puisque l’on ne pourra pas forcement compter sur les autres lorsque l’on en aura besoin et qu’il faut donc assurer ses arrières en prévoyant ce qu’il faut.

Le Corbeau et le Renard :

Cette fable raconte l’histoire d’un corbeau et d’un renard qui le flatte énormément ce qui lui permet de récupérer le fromage du corbeau. « Tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute », cette phrase prononcée par maître Renard résume tout à fait la morale de cette fable. La morale étant, en version longue, qu’il faut bien faire attention à ceux qui nous flattent vu qu’ils attendent sûrement quelque chose en échange.

La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf :

Cette fable raconte l’histoire d’une grenouille très fière de sa personne voulant être aussi grosse qu’un bœuf et finissant par éclater. La morale de cette fable est qu’il ne faut pas vouloir ce qu’ont les autres de plus que nous, mais plutôt se contenter de ce que l’on a. Il cite même comme exemple à la fin de la fable quelques genres de gens qui veulent plus que ce qu’ils n’ont et qu’ils pourront avoir.

Les deux Mulets :

Cette fable raconte l’histoire de mulet, un transportant des choses de grandes valeurs et l’autre ne transportant rien de spécial. Celui transportant des choses de grandes valeurs était très fier mais finit par se faire attaquer par des voleurs tandis que l’autre âne n’eut pas ce problème. La morale de cette fable est qu’il faut, des fois, mieux avoir un emploi moins important et éviter les problèmes que pourrait nous apporter « un haut emploi ».

Le Loup et le Chien :

Cette fable raconte l’histoire d’un loup affamé rencontrant un chien bien nourris. Le chien ventent tous les avantages qu’il a à avoir un maître mais le loup découvre que le chien a, en échange de tous ces avantages, perdu sa liberté. La morale de cette histoire est qu’il vaut mieux vivre pauvre mais libre plutôt que riche mais sans réelle liberté. Le chien a vendu sa liberté en l’échange de quoi il a à manger mais le loup n’en veut point de cette nourriture puisque la liberté vaut plus que tout l’or du monde.

La Génisse, la Chèvre, et la Brebis en société avec le Lion :

Cette fable raconte l’histoire d’une Génisse, d’une Chèvre, d’une Brebis et d’un Lion s’étant associé mais lors du partage de la proie attrapée par la Chèvre, le Lion décide et « démontre » d’avoir le cerf en entier pour lui seul. La morale de cette fable est qu’être allié avec le plus fort n’est pas forcément une bonne chose car il pourrait profiter de sa supériorité pour avoir tous les droits tel un roi durant la monarchie absolue ou un dictateur (ce qui est fondamentalement la même chose) et qu’il pourrait ainsi laisser les autres dans la misère alors qu’ils sont plus méritant que lui.

La Besace :

Cette fable raconte que Jupiter (Le roi des dieux) a demandé aux animaux les défauts qu’ils se trouvent mais ces derniers sont toujours satisfaits d’eux-mêmes et plaignent toujours les autres. La morale de cette fable est que l’on voit plus facilement les défauts d’autrui que les nôtres puisque l’on se pardonne tout et que l’on reproche tout aux autres.

L’Hirondelle et les petits Oiseaux :

Cette fable raconte l’histoire d’une hirondelle ayant prévenus à maintes reprises de petits oisillons d’un danger imminents mais ces derniers ne l’ont jamais crue et ont donc subit les effets de ce danger. La morale de cette fable est qu’il faut écouter ce qu’ont à dire les autres et qu’il vaut mieux être trop prudent que pas assez puisque ceux qui ont bien voyagé en savent sûrement assez pour être prévoyant. Comme dit le dicton : « Prudence est mère de sûreté ».

Le Rat de ville et le Rat des champs :

Cette fable raconte l’histoire de deux rats, l’un venant de la ville et l’autre venant des champs, le rat de la ville a invité celui des champs à venir manger. Les deux rats mangent allégrement jusqu’à ce qu’ils soient dérangés. Le rat des champs part en disant qu’il préfère moins bien manger et ne pas être dérangé. La morale de cette fable est qu’il vaut mieux vivre loin de la ville, certes, une vie plus pauvre mais bien moins tumultueuse et donc plus agréable.

Le Loup et l’Agneau :

Cette fable raconte l’histoire d’un loup et d’un Agneau. L’Agneau se désaltérait en aval d’un fleuve lorsque le loup décida que cela le dérangeait. Tout montrait que l’agneau n’avait rien fait de mal mais le loup à décider de le punir même s’il n’y avait pas vraiment de raison. La morale de cette fable n’est pas une leçon de vie mais simplement un constat qui est explicité dès le début de fable avec un présent de vérité générale « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Elle montre donc que même en ayant raison, les plus faibles seront considéré comme ayant tort face au plus fort. Ceci critique bien le système juridique de l’époque de La Fontaine.

L’Homme et son Image :

Cette fable raconte l’histoire d’un homme extrêmement narcissique qui pense que les miroirs qui lui montre sa laideur sont faux et qui n’accepte la vérité qu’après s’être vu au travers de son reflet dans l’eau. La morale de cette fable est que l’on voit ses défauts sans y croire à travers les autres mais qu’il en faut bien plus pour que l’on commence à réaliser véritablement leurs existences.

Le Dragon à plusieurs têtes et le Dragon à plusieurs queues :

Cette fable raconte qu’un homme aurait conté une histoire lui étant arrivée. Dans cette histoire, il y avait deux dragons, un à plusieurs têtes et l’autre à plusieurs queues. Les deux dragons voulaient aller au même endroit mais seul le dragon à plusieurs queues y arriva puisque pour l’autre chacune des têtes voulait prendre un chemin différent. La morale de cette fable est qu’il vaut mieux n’avoir qu’un seul chef puissant que tout le monde suit plutôt que myriades de chefs si puissant que personne ne sait lequel suivre, si bien que cela ne fonctionne pas.

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