Livre 1 Fables De La Fontaine

III. La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf

La grenouille et le bœuf s'oppose dans cette fable à cause de leurs attributs physiques. Les petits, ici représentés par la Grenouille, veulent faire aussi bien que les grands. Or ce défaut ruine la société. Tous ne peuvent pas être des grands, chacun doit rester à sa place. C'est pourquoi la grenouille, voulant ressembler au bœuf, meurt à la fin. À force de vouloir imiter les grands, les petits se ruinent !

IV. Les deux mulets

Deux mulets se promènent, l'un portant de l'avoine sur son dos et l'autre l'argent de la gabelle (impôt sur le sel). Celui qui a l'argent se sent très fier qu'on lui ai confié cette mission. Une troupe passe par là et l'attaque pour lui prendre tout l'argent. L'autre mulet, lui, reste calme et personne ne lui fait de mal car il ne porte que de l'avoine. Il dit alors : « Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut emploi : Si tu n'avais servi qu'un meunier, comme moi, tu ne serais pas si malade ».

V. Le loup et le chien

Un loup très maigre tant il n'était peu habitué à courir, était gardé par des chiens. Un jour, il fait la rencontre d'un Dogue « aussi puissant que beau ». Ils discutent tous deux et le chien réussit à convaincre le loup de venir vivre avec lui dans la forêt, où il pourra courir autant qu'il voudra et chasser ses proies. Le loup accepte et s'y rend. Mais il réalise alors qu'en fin de compte, ce chien est un chien domestique qui n'a aucune liberté et est gardé en laisse. Dans "le loup et le chien", La Fontaine met en scène deux animaux opposés, l'un sauvage (le loup), l'autre domestique (le chien), reprenant ainsi un point de vue riche et intéressant sur la question de la liberté.

VI. La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion

La Génisse, la Chèvre et leur sœur la Brebis vivent en communauté avec le seigneur le Lion. Lorsqu'un Cerf se trouva pris dans un lac, la Chèvre le ramena et ils décidèrent ensemble de le découper en quatre parts égales, afin que chacun puissent en avoir un morceau. Or le Lion décida d'avoir la première car il « s'appelle le Lion : A cela l'on n'a rien à dire », la deuxième par droit car « c'est le droit du plus fort », la troisième car il est « le plus vaillant ». Si quelqu'un touche à la quatrième, il décrète qu'il l'étranglera tout d'abord.

C'est la loi injuste du plus fort qui triomphe.

VII. La Besace

Jupiter convoque les animaux de différentes tailles (singe, ours, éléphant, baleine, fourmi) et leur propose de corriger leurs défauts. Mais tous sont satisfaits de leurs apparences et critiquent les autres animaux. Ils font preuve d'une grande vanité dans leurs propos.

VIII. L'Hirondelle et les petits Oiseaux

Une hirondelle forgée par ses différentes expériences, conseille à des Oiseaux de manger des graines qui produiront les

...