Mon reve familier cas
Dissertation : Mon reve familier cas. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Audrey-Anne FC • 28 Août 2016 • Dissertation • 535 Mots (3 Pages) • 1 831 Vues
Plan comparatif sur les poèmes « Mon rêve familier » (texte 1) de Paul Verlaine et « Beauté cruelle » (texte 2) d’Émile Nelligan.
Question : Dans les poèmes « Mon rêve familier » et « Beauté cruelle », est-il juste d’affirmer que la représentation de l’amour est similaire ?
Position : Il a y de nombreuses similarités ainsi que de nombreuses différences dans le traitement du thème de l’amour dans les deux poèmes.
Point de vue : nuancé (axé sur les similarités ainsi que les différences)
Idée principale 1 (similarités) : Dans les deux poèmes, la représentation de l’amour est similaire.
Idée secondaire 1 : Le thème de l’amour est traité de façon similaire car dans les deux poèmes on y retrouve un amour unique.
Preuve 1 (texte 1) : Dans le premier poème, il y a une répétition des mots « pour elle seule » (vers 6 a 8) en début de vers ce qui signifie que l’amour est dirigé vers une seule personne.
Preuve 2 (texte 2) : Dans le second poème, il y a aussi une répétition, mais cette fois-ci du déterminant singulier « un » (vers 1-2) ce qui prouve, encore une fois que l’amour est représenté comme un sentiment éprouvé par une seule personne.
Idée secondaire 2 : De plus, dans les deux œuvres, l’amour n’apparaît pas accessible.
Preuve 1 (texte 1) : Dans le poème de Paul Verlaine, deux métaphores sont utilisées prouvant que l’amour n’est pas accessible : « Comme ceux [noms] que la Vie exila » (vers 11) ainsi que « L’inflexion des voix chères qui se sont tues » (vers 14). Ces métaphores font donc référence aux êtres décédés ou disparus et donc non présents.
Preuve 2 (texte 2) : Dans le poème d’Émile Nelligan, on constate l’utilisation d’un champ lexical du paradis avec l’utilisation du mot « rêve » (vers 6), du verbe « s’élève » (vers 7) ainsi que du terme « Pays de la brume » (vers 13). Cela démontre, tout comme dans le premier poème que l’amour n’est pas accessible.
Idée principale 2 (différences) : Par contre, il y a certaines différences par rapport à la représentation de l’amour.
Idée secondaire 1 : Dans la première œuvre l’amour est réciproque, tandis que dans la seconde œuvre, ce n’est pas réciproque.
Preuve 1 (texte 1) : Le parallélisme « que j’aime, et qui m’aime » démontre, en effet, que l’amour est partagé entre les deux êtres dans le poème de Paul Verlaine.
Preuve 2 (texte 2) : Tandis que dans le second poème, la comparaison de la femme « hautaine et belle » (vers 5) et de l’homme « timide et laid » (vers 5) peut laisser croire que l’amour vient d’une seule de ces deux personnes, soit l’homme.
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