LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Analyse du poème Mon rêve Familier De Verlaine

Mémoires Gratuits : Analyse du poème Mon rêve Familier De Verlaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2014  •  405 Mots (2 Pages)  •  5 854 Vues

Page 1 sur 2

Mon rêve familier est un sonnet d'alexandrin, extrait d'un recueil français de Paul Verlaine le Poèmes saturniens en 1866, éditer par Alphonse Lemerre.

Grammaire :

Temps  des verbes : il y a essentiellement du présent : "et que j’aime et qui m’aime" (vers 2), mais il y a aussi du passé aux vers 11 « comme ceux des aimés » et vers 14 « qui se sont tues ».

Il emploie la premier personne du singulier « je » car il parle de ses sentiments a lui.

La femme et le rêve :

Verlaine c'est inspiré du romantisme pour faire ce poème, il a idéalisé la femme.

Lorsque qu'il dit : "je fais souvent ce rêve" (vers1), on voit bien que c'est une d’habitude, le rêve est donc déjà connu, déjà « vécu ». Le déterminant "ce" met en valeur le mot "rêve".

Le rêve est "familier" (titre du poème) mais aussi "étrange et pénétrant" (vers1) en disant cela il se contredit car ce qui est familier n'est en général pas étrange : Verlaine rêve d’un monde différent ("étrange") mais dans lequel il se retrouve ("familier").

On est sur que l'amour est réciproque "et que j’aime, et qui m’aime" (vers 2), "et m'aime et me comprend" (vers 4).

Lorsqu'il dit "cœur transparent" (vers 5) : cela veut dire que la femme comprend ses émotions.

On voit dans le texte que le prénom et l'apparence de la femme ne sont pas importants.

La femme est "inconnue" (vers 2) mais pourtant aimée.

Le femme n'est pas définie : "ni tout à fait la même / Ni tout à fait une autre" (vers 3 et 4).

Beaucoup d'éléments ne sont pas définis comme le physique et le prénom de la femme( vers 9 et 10). Le rêve est brouillon (confus). La femme dans ce poème est un peu mystérieuse.

Lorsqu'il dit "hélas !" (vers 6) cela montre qu'il est déçu que la femme ne soit qu'un rêve (et pas dans la réalité).

Dans ce poème on ressent bien la mort :

"sa voix, lointaine, et calme, et grave" (vers 13) c'est un peu l'idée de mort (elle n'est plus là mais lointaine, sa voix est calme elle meurt). Et "qui se sont tues" (vers 14). Le mot "tues" est à la fin du poème ce qui montre une sorte de coupure.

Figure de style :

On peut voir une anaphore aux vers 6,7 et 8 de "elle seule".

Au vers 11 il dit "la Vie exila" cela veut dire qu'il sont morts dans la réalité, c'est un euphémisme (mélancolie).

Verlaine a imaginé dans ce poème un idéal féminin alors qu'il était homosexuel.

...

Télécharger au format  txt (2.4 Kb)   pdf (53.6 Kb)   docx (8.8 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com