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Mon Reve Familier

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Par   •  31 Mars 2013  •  579 Mots (3 Pages)  •  1 178 Vues

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Il s’agit d’un sonnet de Verlaine caractéristique de la poésie lyrique et représentative du XIX siècle. Il est extrait d’un recueil écrit en 1866 intitulé les poèmes saturniens. Ce titre fait référence à la formule de Verlaine : « je sui né sous le signe de saturne ». Naître sous ce signe est synonyme de malédiction. Mon rêve familier introduit une expérience personnelle, imaginaire mais qui à travers le caractère imaginaire présente une verité profonde : celle du poète.

I Entre rêve et réalité.

A ) La confusion

Le premier vers montre (« souvent ») que le rêve est omniprésent dans la réalité de l’auteur. Le temps utilisé (présent) indique l’habitude et fais donc du rêve quelque chose de déjà quelque chose de déjà connu. De plus le rêve est familier c’est le titre du poème tout en étant étrange au vers 1, ce qui renforce confusion et contradiction (familier/étrange). Les nombreuses enjambements contribuent aux aussi à une confusion dans le rythme qui répond à une confession entre rêve et réalité. De plus la diérèse au dernier vers (inflexion) marque là encore une volonté de flouter le rythme, contrarie le rythme. Encore, la femme est lointaine vers 13 ce qui implique une distance prise avec le réel.

2-Une expression atemporelle.

Le présent est le temps près dominant tant dans le vers 2, le poète dit : »Et que j’aime, et qui m’aime »il s’agit d’un présent de vérité général. Le passé vient briser cette verité générale au vers 11 et 14. Le poème est hors du temps et nous voyons que la distance du passé au vers 14 se superpose parfaitement à la distance effective (avec le verbe exila).De plus, le terme statut au vers 12 est synonyme d’éternité, d’immobilité et donc d’atemporalité.

II L’idéal féminin

a) Une femme aimante

La seule certitude du poème c’est l’amour réciproque (vers 2 , 4) parallélisme de structure. L’amour parfait est un amour s’accompagnant de compréhension (vers4).L’homophonie des vers 2, 3, 4 insiste sur la nécessité pour l’idéal féminin d’être un être d’amour. L’anaphore « elle seule » souligne le caractère unique de la femme. Elle est aimante : elle soigne le poète « les moiteurs de mon front blême désigne la fièvre ». La femme comprend et les émotions (cœur transparent) et les angoisses (front blême) .

b) La femme mystérieuse

Cette femme est inconnue (vers2 )son identité n’est absolument pas défini « ni tout à fait la même ni tout à fait… »,elle n’a aucune caractéristique physique(vers9) elle n’a pas de nom (vers10) et elle est lointaine (vers13)

c)Une femme qui n’existe pas

Le terme hélas exprime regret et douleur. Cette interjection pour être mise en valeur se trouve en milieu de vers. Au vers 10 et 11, il faut traduire les mots « que la vie exila » par « qui ont perdu la vue » (euphémisme).La mort est une sortie du réel, cette femme n’existe pas. Le passé simple renforce cette perdition

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