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Lecture Analytique " Mon rêve Familier "

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Par   •  25 Novembre 2013  •  1 193 Mots (5 Pages)  •  1 445 Vues

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Intro:

Ce Poème composé par Paul Verlaine en 1866 apparaît dans le recueil "Rêve Saturniens". C'est un poème pittoresque a l'atmosphère romanesque: Il ne sais ou il se trouve, juste qu'il est en présence d'une femme représentée comme "idéale". Il ignore qui elle est: une mère une soeur, un ancien amour? Cette poésie met en avant tous les critères du lyrisme. le poète chante ses émotions, ses sensations, et ses observations. Il s’exprime en son nom, évoque une personne particulière (un être aimé), mais inconnue dans ce poème. A travers ce poème, Verlaine d'écrit un amour idéal.

Dans un premier temps nous analyserons l'identité incertaine de la femme, puis nous verrons le lien entre la femme et la mort, enfin nous examinerons l'affection de cette présence féminine.

Dans ce poème La femme n’est pas clairement identifiée, Elle peut être interprétée comme un fantasme, une illusion du poète qu'il ne peut décrire réellement. L’identité du personnage féminin est incertaine : elle n’est “chaque fois, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre” : analyse de la structure du vers 3 et 4 : “ni tout à fait la même” deuxième hémistiche et “ni tout à fait une autre” permet de mettre en évidence l'inexistence de cette femme. La découpe de ce vers fait ressortir le sentiment d’hésitation du poète. A la fin du vers 3. L’identité de l'êtres est alternée. Il y a des Variations d’une femme à l’autre. La fantaisie du rêve n’a rien à voir avec la logique. La femme est qualifiée dès le vers 2 ”inconnue” ce qui est absurde en amour.

Le poète crée la figure qu’il évoque, il ne sais exactement qui ni comment est cette muse, les détails alternatifs qu'il nous donne permettent seulement de l’imaginer. La couleur de sa chevelure : “je l’ignore” v. 9 (rejeté en fin de vers). Cette ignorance fait partie des critères que l'on attribut aux rêves dans lesquels nous pouvons ressentir la présence des êtres sans les voir. Dans le deuxième quatrain, cette présence est privée de visage et de mot. Seule l’expression “en pleurant” nous montre que cette femme est avant tout morale et émotionnelle.

Au vers 12 “Son regard est pareil au regard des statues” le poète compare cette femme à une statue, elle devient matérielle. On imagine un regard fixe, “étrange et pénétrant”, s’opposant au signe de vie qu'est l'expression du regard.

Cette vision abstraite de la femme rêvée se rapproche d'un symbole d'amour, que la comparaison avec la “statues” confirme.

Dans les tercets, le thème de la mort est omniprésent puisque ce thème clôt chaque tercet, donc le poème entier “que la Vie exila” v. 11 ; “voix chères qui se sont tues” v. 14).

La mort n’est pourtant pas clairement identifiée. “les aimés que la Vie exila” peut être analysée comme une périphrase pour définir des personnes décédés. Il y a euphémisme en ce que l’idée de mort est atténuée par le verbe “exiler” qui suggère un départ, une perte d'êtres chers ou disparition brutale. La “Vie” est personnifiée dans le vers 11 "Comme ceux que la vie exila". Dans le vers 14, “les voix qui se sont tues” désigne les voix des morts, mais la mort est exprimée à travers l’euphémisme du silence.

Le poème utilise Deux comparaisons:

-Le nom de la femme qui est “doux et sonore / Comme ceux des aimés que la vie exila”. Son nom, donc son souvenir, et “comme ceux” il est alors possible d'interpréter le fait que cette la femme fait aussi partie de ces disparus.

Puis au vers 14, le poète assimile sa voie à celle des morts “l’inflexion des voix

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