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Mon rêve familier

Commentaire d'arrêt : Mon rêve familier. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2015  •  Commentaire d'arrêt  •  664 Mots (3 Pages)  •  608 Vues

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«Mon rêve familier» est un sonnet en alexandrins de Verlaine caractéristique de la poésie lyrique, il paraît en 1866 et est extrait du recueil Poèmes Saturnien. Le poème est structuré autour du rêve de l'auteur par rapport à une femme. Nous Nous demanderons en quoi ce poème est-il imprécis, confus et établit une confrontation entre le rêve et la réalité. En premier lieu nous étudierons l'opposition entre le rêve et la réalité et en second lieu nous analyserons le point de vue du poète sur cette femme rêvée.

En effet, tout au long du poème l'opposition qui est faite entre le rêve et la réalité est flagrante les deux éléments se correspondent ou non à chaque fois.

Dans un premier temps une confusion est apparente, le rêve commence par «Je fais souvent ce rêve» ce qui est déjà du rêve dans la réalité puisque c'est du présent.

«Ce rêve» est à la fois «familier» dans le titre mais également «étrange et pénétrant» ce qui montre que l'auteur est confus quand il fait ce rêve et ne sait pas trop quoi en penser. Le poème laisse apparaître une musicalité comme dans le premier vers avec des allitérations en «r» et en «t».

Le cadre spatio-temporelle de ce poème n'est pas défini ou du moins pas précis, de nombreux éléments ne sont pas définis comme le physique et l'identité de cette femme vers 9 «Est-elle brune, blonde ou rousse?». Le rêve devient de plus en plus confus et la réalité par la même occasion s'éloigne de plus en plus. Le poète montre à chaque fois une vision différente à chaque vers qu'il fait comme au vers 3-4 «ni tout à fait la même ni tout à fait une autre».Pour ce qui est des temps verbaux utilisés, le présent domine «me comprend», «est», «et qui m'aime».

Dans la majeure partie de ce poème, l'auteur fait de son mieux pour valoriser au maximum cette femme qu'il aime, cette amour semble dès les premiers vers réciproque et cohérent «et que j'aime, et qui m'aime» (v.2) mais totalement imprécis dans le rêve. L'auteur utilise à de très nombreuses reprises dans ce texte le verbe aimer pour justifier cette amour qu'il porte à cette femme, on note beaucoup de récurrences phoniques et syntaxiques. En outre, l'anaphore de «Pour elle seule» nous le confirme : il l'aime et elle est unique à ses yeux. Au vers 8 l'auteur l'auteur inverse volontairement l'article défini «les» avec le verbe pour valoriser davantage cette femme pour lui c'est la plus importante, il la positionne devant tout. L'auteur aime beaucoup cette femme mais il n'arrive pas pour autant à l'identifier, elle est indéterminée ce qui nous est clairement indiqué dès le vers 2 «une femme inconnue». Il n'arrive pas à déterminer son physique comme son identité qui lui sont inconnus, elle n'est pas définie mais c'est aussi du fait de son éloignement par rapport à l'auteur elle est «lointaine» (v.13). Le poète qui se faisait parfois des illusions en revient quand même parfois à la vérité : cette femme n'existe pas. En effet, cette femme ne peut pas exister puisque c'est un rêve l'auteur s'en rend compte mais avec une certaine douleur et il est vraiment déçu qu'elle n'existe qu'en rêve «Hélas!» (v.6). Un dernier élément

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