« Mignonne allons voir si la rose... » Pierre de Ronsard

« Mignonne allons voir si la rose... »

Pierre de Ronsard

Introduction :

Pierre de Ronsard, (1524-1585), surnommé à la renaissance « Prince des poètes et poète des prince », est sans doute le plus célèbre auteur du mouvement de la pléiade. D’origine noble, il reçoit une riche formation humaniste au contact de grands intellectuels de son temps. Il parvient à mener une carrière de poète officielle à la Cour, mais il est aussi connu pour ses œuvres lyriques abordant le thème de l'amour. C'est le cas du poème étudié : extrait de son recueil des « Odes », il est inspiré à Ronsard par la jeune Cassandre Salviati à qui il est dédié dont il éprouve un sentiment amoureux. A travers ce poème, il décrit la beauté, la vie d’une rose en la comparant a Cassandre. On y retrouve alors 3 mouvements : en premier lieu, dans la première strophe, Ronsard fait une description plutôt élogieuse de la rose, en second lieu, dans la strophe 2, l’auteur exprime le cycle de la vie de la rose et enfin dans la 3èmestrophe, le poète invite Cassandre au carpediem.

Il s’agit de montrer comment l’auteur fait l’éloge de la femme tout en exprimant une vérité et la vieillesse.

Mouvement 1 : description élogieuse de la rose

Mouvement 2 : le cycle de la vie de la rose

Mouvement 3 : invitation au carpediem

Procédé :

Mouvement 1 :

« Mignonne » : marque de fragilité, petit à y prêter attention

« Sa robe de pourpre au Soleil » : métaphore entre les pétales de la rose et la robe de Cassandre.

« Matin » et « vêprée » (soir) : mise en opposition de matin et soir pour évoquer le cycle de la journée.

« Au votre pareil » : comparaison entre le comparant la rose et le comparé Cassandre.

Mouvement 2 :

« Las ! » : répétition, registre élégiaque qui a pour but d’exprimer une plainte, une mélancolie, une tristesse.

« ses beautés laissé choir » : la beauté a laissé l’a laissé tomber, l’a abandonnée au fil du temps.

« marâtre Nature » (méchante nature) : c’est à cause d’elle que la rose est éphémère

« puisqu’une fleur ne dure » : montre encore une fois que l’auteur évoque le cycle de la vie d’une rose.

« que du matin jusques au soir » : la fleur fleuri le matin et fane le soir. C’est donc le cycle de la vie de la rose toujours en référence avec la beauté de cassandre.

Mouvement 3 :

« donc » : marque que ce dernier paragraphe conclu le poème

« fleuronne », « verte nouveauté », « jeunesse », « beauté » : champs lexical de l’épanouissement

« âge », « ternir » : champs lexical de la dégradation

Mise

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