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L’individu est-il sujet de la littérature ?

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Par   •  28 Janvier 2022  •  Fiche  •  1 668 Mots (7 Pages)  •  227 Vues

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Rappel

L’individu est-il le sujet de la littérature ?

La littérature détient le pouvoir de s’exprimer sous plusieurs formes tel que des pièces de théâtres, des romans, des poèmes, ou des écrits.

Le mot littérature provient du latin littérature qui signifie « écriture », « grammaire »,

« culture », celle-ci peut transmettre, apprendre, faire rêver en fonction de son utilisation qui peut être ; esthétique, scientifique, philosophique, artistique, politique ou historique. L’individu est lecteur, indépendant dans une masse.

Il est séparé du reste de la société tandis que la littérature transmet, réinventant le dialogue sous formes de mots qui use de cet individu pour le retranscrire, lui permettre de s’écrire, de s’inventer. Cet utilisation du soi dans la littérature résume bien l’impact du romantisme sur l’individu et sa notion de soi.

On nous laisse alors se demander; l’individu est-il le sujet de la littérature?

Afin de répondre à ce questionnement, nous commencerons par montrer que l’individu est le sujet de la littérature. Dans une seconde partie, nous contesterons cet affirmation en utilisant la littérature et son répertoire qui énonce d’autres sujets extérieurs.

Pour se permettre d’affirmer que l’individu est le sujet de la littérature, nous nous embarquerons dans l’analyse de personnages singuliers avec une perception particulière du monde et la société. Le personnage principal devient le sujet central de l’écrit. Le romantisme est le dernier mouvement à définir un mode de vie et à englober philosophie, littérature, l'art, la science et la musique.

Il englobe les sentiments, l'imaginaire et la nostalgie pour faire un contre poids à la raison. Descartes a administré une dévalorisation du sensible pour valoriser l’intellect, cependant cette philosophie se fait détrôner par un nouveau mouvement qu’est le romantisme. Ce courant, qui lui, valorise cette sensibilité et expression qui en découle. Cette dominance de la sensibilité, de l'émotion et de l'imagination sur la raison et la morale caractérise le romantisme. Il permet l’individualité, la subjectivité de soi pour s’échapper du groupe et des autres.

Sous l’influence de ce mouvement, nombreux auteurs expriment à travers leurs plumes une démonstration de la sensibilité individuelle, cela implique à cette époque; une élévation de l’écrivain au rang de divinité, supérieur aux autres.

Cette idée d’élever le poète provient du pouvoir qu’il a créer, imaginer et rendre réelle comme un dieu; le spleen baudelairien, Hugo, ainsi que Lamartine nous démontrent que cette perception du poète est véridique.

Durant l’ère du romantisme, Lamartine décrit le pouvoir du poète comme divin, un don qui lui a été donné par Dieu. Elle clame sa supériorité par sa possibilité d’écrire ce que les autres ne sont pas capables de créer. Divisant l’humanité, elle catégorise la littérature comme étant uniquement accessible par les dieux et elle en est élu contrairement au reste de la société. Sous l’apparence de prophète, Lamartine nos montre dans son recueil

« Méditations poétiques » une vision mélancolique, angoissante face à la mort mais aussi un messager de Dieu qui doit transmettre par les mots. Le poète est conscient de son caractère individuel, "Je n'imitais plus personne, je m'exprimais moi-même pour moi-même" dit Lamartine au sujet de son recueil les Méditations poétiques. Le cœur romantique arrive a

démontrer l’unité secrète du Soi et du monde en devenant porte parole du peuple par leurs poésies.

C’est sous cette forme que l’individu devient le sujet de la littérature, axée sur soi, conférant un pouvoir divin qui provoque une vision sensible singulière, changeant la perception du monde en le recréant.

Au sein de la littérature, la plume permet d’étreindre une structure, un rythme qui construit le conte du personnage principal en lui donnant une immense valeur; le personnage se voit heurté par plusieurs facteurs qui nous laissent admirer son évolution. Cette structure se retrouve notamment dans le roman, ou la pièce de théâtre; un style d’écriture qui permet de révéler l’histoire du personnage et ses mésaventures. Le roman d’amour « La Princesse de Clèves » grimée par de Lafayette nous raconte l’histoire d’une héroïne, princesse, rongée par son devoir et la passion qu’elle ressent. Cette même passion qui la mène à la jalousie, rivalité en entraînant une mort tragique; ce personnage est baignée dans l’émotion, dans l’amour. Ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. En effet, il se consacre essentiellement à l'exploration des sentiments des personnage et son individualité. Madame de la Fayette, se soucie de l’éveil par la conscience qui se fait grâce à une solitude vertueuse liée à la décision efficace de la princesse. Cette structure du roman se base uniquement sur le personnage principal puisqu’il commence lorsque la Princesse apparaît et s’arrête quand elle n’en fait plus partie. La littérature ne vit qu’au dépend du personnage, sujet de l’histoire. Le roman n’existe pas si le sujet disparaît, il est nécessaire pour la vie de l’histoire; ici, le sujet est l’individu. Cependant, cette dépendance du sujet existe depuis l’antiquité où l’histoire s’arrête quand le personnage principal meurt tragiquement. Les tragédies sont ce qui représente le mieux le romantisme, mais

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