Les neurosciences au service du manager : info ou intox ?

Les neurosciences au service du manager : info ou intox ?

Déjà manager ou sur le point de le devenir, cet article est fait pour vous ! Il vous servira à connaître l’importance des neurosciences sur la prise de décision. Comment faire le meilleur choix pour optimiser la performance de nos entreprises ?

Deux jeunes managers se sont penchés sur la problématique pour en faire leur sujet de mémoire et répondre à toutes nos interrogations sur la question. En s’appuyant sur les plus grands noms de la littérature scientifique et économique, ces deux partenaires ont utilisé les postulats les plus célèbres comme base de leur réflexion. Leur investigation auprès de managers plus ou moins expérimentés a été plus surprenante que prévu. Découvrons ensemble les principales idées de leur ouvrage.

Une vision idéaliste de la prise de décision

La littérature décrit la prise de décision en s’appuyant sur trois types de rationalité : située, limitée et procédurale. Des auteurs tels que John Kotter et Leonard Schlesinger ont défini la peur du changement comme étant la source d’une prise de décision difficile. Par ailleurs, il a été montré que la prise de décision est plus optimisée dès lors qu’elle est prise en groupe comparativement à une décision prise par une seule personne. Toutefois, la prise de décision engendre une responsabilité. Cette dernière peut être punie si elle ne respecte pas la réglementation en vigueur au moment où la décision a été prise. Les neurosciences, quant à elles, mettent en exergue le rôle de la mémoire et celui de l’affect dans la prise de décision. Une fois réunis, tous ces concepts nous amènent à penser qu’il n’y a plus de raison d’avoir de mauvais manager au sein de nos entreprises, alors pourquoi recherchons-nous encore une vision idéale du manager ?

La théorie malmenée par la pratique

Les managers interrogés ne se sont pas fait prier pour mettre à bas certaines notions théoriques qui ne sont qu’utopie au regard de la réalité du terrain. L’aspect humain ne peut pas toujours être au cœur d’une entreprise comme on voudrait nous le faire croire. Dans la majorité des cas, “c’est comme ça et pas autrement”. Si la situation ne convient pas au salarié, ce dernier doit prendre ses dispositions et en assumer les conséquences. Mais, la surprise de nos acolytes ne se trouvait pas sur ces sujets-là mais plutôt sur ceux qu’ils n’avaient pas traité dans leur partie bibliographique. Le focus sur le changement et ses conséquences en a fait oublier l’aspect stratégique et managériale que pouvait avoir une prise de décision. Par ailleurs, l’intervention des différents rôles que peuvent jouer les membres d’un groupe a été mis en avant lors des entretiens ce qui a également surpris nos deux investigateurs.

Les neurosciences comme réponse à la curiosité humaine

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