Les liaisons dangereuses - lettre inventé

Et puis, maman;j'aie rien;grondée;c'est que ;

LE CHEVALIER DANCENY à CECILE VOLANGES

Ma douce Cécile, ma tendre Cécile. Il ne passe un jour sans que je ne pense à vous. Les journées se font longues en votre absence, alors qu'en votre présence, je ne comptais point les heures qui défilaient. Quand pourrais-je à nouveau, jouer de la musique en votre compagnie ? Et quand aurais-je l'occasion de composé des beaux airs pour le plaisir de vous entendre les chanter ? Ah ! Si j'avais su que nous serions séparés, j'aurais profité de chaque secondes, chaque minutes, chaque heures à vos côtés ! Lorsque je ferme les yeux, la seule chose qui me vient à l'esprit et votre si bon visage pour lequel mon cœur s'emballe ; dès nos retrouvailles, je compte bien vous l'offrir. Je vous adore, non, je vous aime tant qu'il me serait difficile de m'imaginer sans vous ! Vous ne m'écrivez plus autant qu'avant, et voilà que je m'en retrouve offusqué, bien que ce ne soit de votre faute. Je ressens et je partage les souffrances que vous subissez, et rien que d'imaginer qu'elles sont causées par moi me rendent si malheureux.  Bien que nous avons été séparé, vous n'êtes pas si loin de moi, mais mon cœur ressens cette distance ; il m'est impossible de combler le vide que vous avez laissé par votre absence. La seule chose qui vient illuminer mes sombres journées, est l'amour rayonnant que vous me porter, et que je vous porte encore plus. Existe t-il plus belle chose que l'amour pure ? Cesserons-nous un jour de nous aimer ? Il est évident que non ! Rien n'arrivera à rompre ce lien unique et éternel qui nous unit. Ma Cécile, ma délicate fleur, vous me compléter, et nous ne faisons qu'un. Pourquoi ne veulent-ils pas laisser notre amour s'épanouir ?

Ce que j'éprouve pour vous ne fanera jamais, je vous le garanti ! Il m'est impossible de prédire l'avenir mais je doute que j'aimerais quelqu'un comme je vous aime maintenant ; la seule personne que je souhaite est vous ma Cécile. Et s'il s'avérait qu'un jour vous aimiez quelqu'un plus que vous ne m'aimez actuellement, j'en serais détruit et je me noierais dans l’océan de mes larmes.

Il ne me tarde        de remettre cette lettre à mon ami, pour qu'il vous l'a transmettre.

Adieu ma tendre Cécile.

                                                                        Paris, ce 16 septembre 17**

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