Lecture Analytique Liaison Dangereuse Lettre 81
Mémoire : Lecture Analytique Liaison Dangereuse Lettre 81. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar loulette • 15 Octobre 2012 • 1 138 Mots (5 Pages) • 4 769 Vues
Introduction :
Valmont a donné des conseils à la marquise de Merteuil qui piquée au vif car
- la présidente de Tourvel est sa rivale en amour
- Valmont lui donne une leçon de libertinage qu'elle lui renvoie.
I. La lettre, une arme polémique : comment humilier son adversaire.
1. Une énonciation au service de la colère
- Utilisation des pronoms :
« Je » et « vous » dominent mais forte opposition entre les deux.
« je » domine Merteuil écrit la lettre implication forte .
Opposition constante entre « je » et « vous »► combat continu.
Forme forte de « je » ► « moi » l4 21 47 49
« Croyez-moi » ► avertissement ou plutôt conseil
La marquise de Merteuil affirme sa supériorité» ► rapport maître/disciple.
Forme forte l21 « à moi seule » Merteuil se place en marge, et se croit exceptionnelle // à Rousseau Les Confessions « ce sera moi. Moi seul. »
« quelle femme n'en aurait pas plus que vous » ► double attaque » »► Valmont est doublement rabaissé.
2. les procédés littéraires exprimant le désir d'humilier la Marquise de Merteuil.
● Procédés littéraires d'humiliation :
« Que votre crainte me cause de la pitié » ► champ lexical de la pitié. Valmont est placé en personnage tragique qu'elle rabaisse »► ironie.
Champ lexical de la pitié dans le texte :
- « pauvre » l4
- « faible » l8
- « pardonne » 26
-
Champ lexical du mépris :
- « ma supériorité » l 2
- « ne suffirait pas » l 5
- « vous ne pourriez » l 6
- « voilà tous vos moyens » l 41
Ces deux champs lexicaux se complètent (pitié+ mépris) ► l'ironie ressort grâce à la ponctuation ► sa colère. Elle n'a en fait pas pitié de Valmont, c'est donc de l'ironie. L'ironie ressort-là, grâce à la forte ponctuation qui témoigne de la colère de la Marquise, et qui la pousse à ironiser.
Interjections qui témoignent de son indignation
- procédés littéraires questions rhétoriques
l.3 « vous voulez m'enseigner »
l.12 à 26 : mouvements concessifs
l.26 à 31 : renversement argumentatif
le raisonnement concessif est amené par la phrase « au vrai vicomte... » l.10
l.12 à 24 elle lui accorde des circonstances atténuantes.
l.26 elle lui déclare la guerre à partir d'un renversement argumentatif
elle s'offusque qu'il ait pu penser qu'elle aurait pu avoir besoin de lui.
Elle enchaîne sa supériorité avec de nombreuses questions rhétoriques, les une à lla suites des autres.
La stratégie de la Marquise de Merteuil se termine, dans cet extrait, par une analyse sur la position des hommes et des femmes, en matière de séduction.
Elle montre donc que la partie est inégale.
l.53 parallélisme
Pour les femmes ça se pose en matière de défaite, alors que pour les hommes ça se pose en matière de victoire.
l.3 « mon pauvre Valmont »
« pauvre » est détourné de sens grâce à l'ironie, il s'agit donc d'une modalisation morale qui vise à le déprécier, et à témoigner tout le mépris que la marquise de Merteuil lui porte.
« quelle distance il y a encore de vous à moi » cette fin de phrase renforce la précédente ► modalisation affective qui témoigne de l'exaspération.
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