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Les fleurs du mal

Dissertation : Les fleurs du mal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2022  •  Dissertation  •  1 344 Mots (6 Pages)  •  313 Vues

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        Dissertation sur Les fleurs du mal        

        Le recueil de poèmes les fleurs du mal a été publié en 1857 par C. Baudelaire, ce recueil fut critiqué puis suite à un procès six poèmes ont été retirés. Ce recueil est composé de poésie du second Romantisme et il est à l’origine du symbolisme. Dans une lettre adressée à Franz Liszt, Baudelaire compare sa poésie à un thyrse. Franz Liszt est un musicien de son époque qui a publié avant Baudelaire un ouvrage montrant l’existence de correspondance entre musique et couleur. Dans cette lettre Baudelaire présente le thyrse comme un objet divin, mais en réalité, ce n’est qu’un bâton dur et sec. Autour de ce bâton, il y a des rubans qui donnent une forme complexe. Nous nous demanderons en quoi le thyrse est une métaphore de la poésie de Baudelaire. En utilisant cette lettre comme point d’accroche nous verrons dans un premier temps comment la poésie de Baudelaire est dure, inchangeable comme le bâton, ensuite nous étudierons en quelle mesure la poésie est tels au ruban du thyrse et enfin, nous analyserons en quoi la poésie de Baudelaire à des connotations religieuses.

        Baudelaire était un poète qui respectait les formes traditionnelles telles que le sonnet et les topos en effet Baudelaire dit que les formes préexistantes sont très bien faites et qu’elle corresponde à ces besoins, il indique qu’il ne sert à rien de réinventer une nouvelle forme.

        Baudelaire écrit avec de la ponctuation classique, des métaphores, des figures de style ainsi que des Topos. On retrouve le Topos de la rencontre amoureuse dans le poème « A une passante », en effet, on retrouve le regard entre l’homme et la femme, la femme n’est pas connue, elle est mystérieuse. Dans les deux premiers paragraphes, il y a une description de l’homme et de la femme. Les deux individus ne se remarquent seulement au bout du troisième paragraphe. En général dans les poèmes de Baudelaire, les strophes sont des quatrains composés eux même de vers en Alexandrin et construit avec des rimes embrassées. Par exemple dans « L’horloge » on voit qu’il y a six quatrains composés de quatre Alexandrins.

        Le sonnet est la forme de poème la plus connu, elle est régie par des règles très précises qui peuvent être de l’ordre de la forme ou du sens. Le sonnet doit être composé de quatorze vers divisé en deux quatrains et deux tercets ou anciennement un sixain. Les rimes des deux quatrains doivent être embrassées. Les deux quatrains doivent créer une attente et les tercets doivent y répondre. Le poème « Correspondance » est un sonnet en effet, il est composé de deux quatrains et de deux tercets. Il n’y a que des Alexandrins, les rimes des quatrains sont bien embrassées cependant, elles ne sont pas les mêmes dans les deux quatrains. Les quatrains nous montrent ce qu’est le symbolisme et les tercets illustre ces propos.

        Baudelaire respecte les codes traditionnels de la poésie pour la forme, mais il choisit de thème moderne comme par exemple la ville, il ne montre pas que le côté positif de la vie, on remarque il décrit des moments de la vie quotidienne.

        Jusque-là, la poésie abordait le thème de la nature comme cadre du lyrisme, on retrouve cela dans le poème « Lise » de Victor Hugo, mais dans cet ouvrage Baudelaire utilise la ville comme cadre lyrique, on retrouve cela dans le poème « à une passante ». Pour C. Baudelaire, le cadre est assourdissant, on remarquer aussi la présence de hurlement alors que dans le poème de V. Hugo Il y a la présence de fleurs, de parfum, tout est harmonieux. Baudelaire à créer une section spéciale pour la ville qui se nomme « tableau parisien ». On y retrouve l’idée du chaos vivant, car la ville est le lieu de tous les possibles, en effet dans « le cygne » Baudelaire nous montre que la ville est un pêle-mêle de maison, de population et de chantier. La ville est sans cesse en agitation ce qui la rend sublime pour Baudelaire. La ville est modelée par l’homme contrairement à la nature qui est divine.

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