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Les Femmes Dans Lorenzaccio

Note de Recherches : Les Femmes Dans Lorenzaccio. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2013  •  1 032 Mots (5 Pages)  •  4 238 Vues

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PLAN :

- l'utilité dramatique dans la progression de l'action,( Marquise, Marie)

- l'importance scénique, (Louise, catherine)

- leurs caractéristiques psychologiques, sociologiques, morales, leur caractère, les différents liens qu’elles ont…

Les personnages féminins dans Lorenzaccio sont en large minorité, et sont en retrait dans l’œuvre de Lorenzaccio d’Alfred de Musset. Cependant il peut être intéressant de voir que, malgré leur passivité, elles ont chacune d’entre elles, un rôle plus ou moins particulier surtout en lien avec Lorenzo. Les quatre principales, qui est un chiffre très restreint, ont un rôle important dans le déroulement de l’histoire.

D’une part, les femme ont une certaine utilité dramatique dans la progression de l’action. Cela peut se remarquer directement dans la liste des personnages établit par Musset qui, dans un ordre hiérarchique, les femmes sont, en effet, présentées en dernier après un simple écuyer comme Giomo. De plus, à la fin sont notées ‘Deux dames de la cour et un officier Allemand’ la présence des femmes de la cours ici qui sont au même plan syntaxique que l’officier nous montre l’humble petitesse et le mépris des femmes qui nous ai donné.

En l’occurrence, lorsque les femmes sont présentent dans une pièce et que des hommes apparaissent pour prendre parole, celles-ci s’effacent sans même se faire remarquer, presque tout le temps, par exemple dans la scène 4 de l’acte 2 quand Blindo et Venturi entrent dans le château pour parler à Alexandre puis Lorenzo, Marie Soderini et Catherine Ginori s’en vont. Cela souligne qu’elles n’ont pas le droit à la parole et ne sont pas jugées dignes de participer à la conversation.

Si l’on soulève justement le rôle de Marie Soderini, la mère de Lorenzaccio, est qu’elle aperçoit le spectre de son fils et le revoie à plusieurs moments du début de la pièce à l’époque ou il était pur et studieux et finit par ne plus le reconnaître mais seulement voir le masque, c’est à dire le Lorenzaccio et non Lorenzo, le vice et la corruption plutôt que son petit enfant chéri. A noter qu’elle est la seule, mise à part Philippe Strozzi à voir le mal-être de celui-ci, cependant Philippe Strozzi suit en quelque sorte l’acte de Lorenzaccio et lui fait part de ses doutes notamment à l’acte 4, scène 9 alors que sa mère ne partage plus peu à peu ses angoisses avec le lecteur et s’efface une nouvelle fois sans montrer son ressentit au regard de son acte. Elle finira par mourir à cause de sa culpabilité face à son fils sans que Lorenzaccio s’en préoccupe vraiment.

En outre, la Marquise Cibo illustre parfaitement l’inutilité des femmes au travers de la pièce. On pourrait la percevoir tel que Lorenzo au féminin, en effet, elle incarne la défaite anticipée malgré son désir du renversement de la république. Elle n’a aucun impact comme le reste des femmes ; elle essaye d’avoir une influence sur Alexandre en couchant avec lui ce qui ne montrera aucun succès suite à une manipulation de la part de son beau frère, le Cardinal Cibo qui se sert

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