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Les Femmes Dans Lorenzaccio

Mémoire : Les Femmes Dans Lorenzaccio. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2013  •  737 Mots (3 Pages)  •  1 084 Vues

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La Marquise Cibo : une vision de la débauche de Florence

présente des caractéristiques opposées :

1. une épouse aimante vs une femme adultère

2. femme clairvoyante sur la situation de Florence, du duc et du cardinal vs aveugle sur les limites de son pouvoir

3. femme vertueuse vs femme qui perd sa vertu

Et le fait que la marquise est un double féminin de Lorenzo :

1. veulent faire triompher la cause républicaine

2. sacrifient leur vertu à leur cause

3. sont orgueilleux

4. actions qu'ils mènent, vaines.

La Marquise Cibo : une vision de la débauche de Florence

        Le marquis Cibo, mari de la marquise, la voit comme une épouse aimante, dévouée et éplorée à   l’idée de son départ : « Mon frère, ne dites pas de mal de ces belles larmes. (Il embrasse sa femme.) ». Il est attendri par ses démonstrations d’affection et la défend auprès des propos quelque peu méprisants du cardinal,. Il parle de leur bonheur passé et à venir dans leur maison de campagne. Mais malgré l’affection évidente qu’il lui porte et toute la complicité qui transperce à travers leur dialogue, il ne cède pas aux demandes de la marquise. Il part tranquille, sûr de l’amour et de la fidélité de celle qui est son épouse depuis sept ans.

        Pourtant, lorsqu’il rentre chez lui et que la marquise lui avoue son infidélité, la foi qu’il a en sa femme l’oblige tout d’abord à penser qu’il s’agit d’une farce. En colère et déshonoré, mais pas d’une « nature vindicative », il finira pourtant par pardonner à sa femme et ne la rejettera pas, l’aimant trop pour cela.  

        La marquise fatigue le duc Alexandre de Médicis avec ses remontrances et ses opinions politiques qu’elle expose trop à son goût : « N ‘en parlons plus, ma chère, cela est fatiguant. ». Pour lui, la politique est réservée aux hommes, et une femme se doit de ne pas prendre part à ces choses-là : « Vous rêvez tout éveillée », « Assez, ma chère, assez. », « Paix ! point de ceci. », « Pourquoi diable aussi te mêles-tu de politique ? Allons, allons, ton petit rôle de femme, et de vraie femme, te va si bien. ».  

        Il ne la voit que comme un défi, une femme connue pour sa dévotion et sa piété qu’il veut séduire et entraîner dans la débauche. Il n’apporte aucune importance à ses opinions politiques et la méprise, car pour lui elle n’est qu’une femme qui lui permet d’assouvir ses désirs sexuels, et lorsqu’il aura obtenu ce qu’il désirera, il passera à une autre femme et la délaissera. Elle n’a aucune importance à ses yeux....

La Marquise a accepté de se laisser séduire par le Duc dans le but de l'inciter à prendre un réel pouvoir sur la ville pour la sauver ; Lorenzo a accepté de se laisser souiller par le Duc pour libérer la ville du pouvoir corrompu. La Marquise se demande si elle aime vraiment le Duc, ou si elle ne fait cela que pour Florence : « Et pourquoi

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