Les Contemplations, Victor Hugo

Depuis l’Antiquité, la poésie a de multiples fonctions. Elle permet de divertir, décrire, raconter, instruire, donner son opinion, dénoncer et faire passer un message avec la poésie engagée  ou encore exprimer des sentiments avec le lyrisme. Victor Hugo, poète, dramaturge, écrivain et romancier du 19ème siècle, a écrit un recueil de poèmes nommé Les Contemplations publié en 1856. Dans celui-ci, il y retrace plusieurs moments de sa vie à travers ses poèmes, principalement marquée par la mort de sa fille Léopoldine. On verra quelles sont les fonctions de la poésie et du poètes dans Les Contemplations de Victor Hugo. Mais qu’apportent ces fonctions au recueil ? On verra le pouvoir d’évocation de la poésie et du poète, la fonction lyrique et la fonction d’engagement.

Premièrement, dans le recueil de poèmes Les Contemplations, on peut remarquer un fort pouvoir d’évocation de la poésie et du poète. En effet, le poète y utilise la fonction de description en décrivant de nombreux lieux et moments. La nature est évoquée dans une grande partie des poèmes du recueil. Cette dernière est décrite sous de divers aspects comme les différents cadres. On a aussi bien une description de la campagne que de la mer dans le poème « Lettre » avec les citations « mer bleue » et « les champs ». Il y a les différentes saisons qui sont décrite avec « La Nature » qui évoque l’hiver, « Premier Mai » qui évoque le printemps et le poème « 4 » livre qui évoque l’automne et l’hiver, et encore le printemps, qui occupe une place dominante dans les poèmes du recueil. La nature est toujours présente avec la description de la faune dans le poème « 22 » dans lequel H nous décrit des oiseaux, des abeilles ainsi que des papillons et la flore est décrite précisément dans de nombreux poèmes tel que « 27 » avec de nombreuses citations de fleurs, de buissons, de feuille et de biens d’autres végétaux. On voit donc bien que la description de la nature occupe une place importante. Hugo se décrit aussi lui-même. Cette introspection est évoquée par l’expression de ses sentiments et par sa description physique. Effectivement, dans le poème « 8 » livre2, Hugo nous décrit un moment passé dans le salon des Foucher. Plusieurs personnes étaient présentes mais il y avait surtout Adèle, sa dulcinée, avec qui ils cachaient leur amour. Un jour, Adèle fit semblant de ne pas le connaitre. Hugo fut anéanti, il eut l’impression de perdre sa jeunesse, sa gaieté. La phrase exclamative « Je vis ! je suis léger, je suis fier, je suis grand » nous décrivent les sentiments d’Hugo lorsqu’Adèle était amoureuse de lui, et lorsqu’elle se mit à l’ignorer, « je m’en vais courbé, las, sombre comme un aïeul » montre bien que Hugo se sent vieilli, triste et qu’il marche courbé. Hugo nous décrit donc précisément son souvenir, ses sentiments et son physique.  La description de la nature et l’introspection illustrent bien que la description a un réel pouvoir d’évocation puisque le poète y évoque des lieux et des moments importants de sa vie.

Le pouvoir d’évocation du poète et de la poésie est également présent de par la fonction de raconter. En effet, Hugo fait le récit de souvenirs de jeunesse, comme avec le poème « Lise » dans lequel il nous raconte un amour de jeunesse avec une jeune femme fille de 16 ans rencontrée en voyage, lorsqu’il avait seulement 12 ans. Les deux amoureux se voyait le soir, une fois que la mère de Victor n’était plus là. Ils passaient du temps à discuter, à jouer et allaient à la messe ensemble. Ils partageaient des moments complices, comme lorsqu’h l’embrassa sur la joue. Le poète nous fait également le récit de moments passés en famille, avec le poème « 10 » livre4 qui nous raconte des moments heureux d’Hugo passés avec sa femme et des enfants dans leur maison. Hugo nous raconte leurs journées, les activités de ses enfants : Léopoldine courrait dans la rosée, les enfants jouaient et riaient toute la journée, et le soir ils venaient le chercher pour qu’il leur conte des histoires. Hugo se sentait heureux, entourés de toute sa famille. Ces souvenirs montrent bien la présence du récit et le pouvoir la force d’évocation de la poésie et du poète car ils retracent des moments heureux de sa vie. Ces fonctions de description et de récit montrent donc bien le pouvoir d’évocation de la poésie et du poète puisqu’il évoque aussi bien des sujets opposés comme la nature ou des souvenirs. Ces fonctions apportent au recueil un aspect de divertissement puisqu’elles permettent au lecteur de voyager et de rêver à travers les nombreuses descriptions de la nature et le récit d’actions de la vie d’Hugo.

Ensuite, la fonction lyrique est retranscrite dans le recueil à travers les poèmes d’Hugo. Celle-ci se montre à travers une forte admiration venant du poète, notamment pout la nature. Hugo, dans le poème « 24 » livre  dans lequel il exprime ses sentiments et sa profonde admiration pour la nature. Il se livre à une réelle déclaration d’amour aux arbres, comme nous le montre la citation « arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours, je vous aimes ». On voit bien l’amour ainsi que l’admiration qu’Hugo portent à ceux cis puisqu’ils les qualifient de grands ce qui est une marque de supériorité et il leur dit qu’il les aime, ce qui est la plus simple et efficace marque d’amour. Hugo exprime ses sentiments envers eux et se livre à eux, on est donc bien en présence de lyrisme puisque l’expression ses sentiments est caractéristique du lyrisme.

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