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Les contemplations, Victor Hugo

Commentaire de texte : Les contemplations, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 709 Mots (7 Pages)  •  1 897 Vues

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TD littérature du XIXème 2
26/09/16

Les Contemplations, Hugo
Exposé ; explication de texte + question de grammaire.

« Réponse à un acte d’accusation ».

Bonne explication de comment les mots s’associent les uns aux autres sans perdre son projet de lecture = bravo le veau.

Points très positifs :

-bonne lecture des diérèses, très important de les marquer -> je violais = je vie au lait / Louis = Lou hi-hihihihi.
-très bonne introduction.
-donner un plan à un passage = non pas le découper en partie mais il faut lui trouver un ordre qui corresponde à un mouvement > commenter une organisation > plus c’est simple, meilleur c’est.

Plan de l’étudiante :

I. Je = révolution
II. Je = officier de la révolution –incarnation du je
III. Disparition du Je derrière une armée de sans-culottes

Le plan met en évidence les métamorphoses et la répartition du « je ». L’étudiante s’est intéressée à la grammaire du « je » pour construire son plan, la prof choisit une approche plus thématique.
Gros point = poème comme épopée burlesque.
Elle interprète ce poème comme le fait Pierre Albouy = qui Victor Hugo cherche-t-il à convaincre ? Albouy suggère que ce sont les républicains que Hugo cherche à convaincre, étant donné que son républicanisme récent, était suspect. Albouy a voulu montrer que dès 1830 l’œuvre de Hugo est républicaine.
Il ne faut pas perdre de vue que le poème s’adresse aussi à ses adversaires idéologiques, les classiques.

Explication de la prof

Poème daté de 1834, séparé du poème suivant « Suite », daté de Jersey juin 1854.
Dans le recueil, donc, on remarque un enchaînement de dates, séparées par 20ans ; enchaînement où Hugo cherche à montrer la continuité de sa conception de la poésie. La suite n’est cependant qu’une confirmation, un approfondissement de ce qui est censé avoir été dit dans le poème de 1834.
C’est une façon pour Hugo de confirmer ce qui a été dit sur le « mot » doté d’une force créatrice.
Dans ce montage Hugo tient à souligner une continuité entre la bataille romantique des années 30 et l’exil.

1ère remarque : Hugo ne choisit pas 1830 mais 1834 -> il ne se limite donc pas à Hernani sans doute pour souligner que c’est dans tous les genres que la révolution romantique a eue lieu et qu’il serait réducteur de la limiter au théâtre :
30
Hernani et Le roi s’amuse
31
Notre Dame de Paris
29
Les Orientales

Les années 30 comme année de floraison, de création esthétique qui apparaissent ici dans les Contemplations.

2ème remarque : penser à mettre en relief le livre dans lequel se trouve le poème (le livre au sein des Contemplations donc).
Ici « Aurore » -> très nettement la bataille des années 30 est donnée comme une aurore poétique. La bataille dont il est question -> jeunesse poétique, moment de l’efflorescence, moment de jaillissement de l’œuvre ; l’aurore = moment d’une réception polémique et houleuse des œuvres -> elle n’a rien d’apaisé, même si elle est pleine d’une énergie enthousiaste.

Poème daté de Janvier 34, en réalité, selon les dates du manuscrit, il a été composé en 54. Le fil conducteur est daté de l’exil. Il n’aurait pas pu écrire ce poème en 1830 car Hugo n’était pas républicain, or le thème du poème c’est d’afficher la nature républicaine du combat romantique. Il souhaite poser pendant l’exil ce qu’il a vécu en 1830 dans des termes historiques.

Ce poème réalise dans le royaume des lettres 1789 et 1793 -> Dans ce poème Hugo prend la défense du 93 littéraire que fut pour lui la Révolution romantique. Cette portée politico-historique est donc à rapporter aux Châtiments -> continuité de ton satirique -> le poète possède le ton et la verve du recueil précédent.

Page 54 après notre passage, Hugo précise vers 137 qu’il dit les choses dans un style « énorme et rugissant » ; dans cet extrait Hugo dit les choses dans ce style « énorme et rugissant » -> caractérise tout à fait le passage et tout le poème.

Jeu de transposition et surenchère > Hugo prouve par l’exemple les principaux traits de l’esthétique qu’il revendique.
-Liberté de parole : principe absolu
-Usage du mettre noble l’alexandrin -> alexandrin assoupli, cassé dans son rythme régulier « J’ai violé du vers le cadavre fumant » -> il applique ça à tout le poème.
-Refus absolu de la convenance et de la bienséance  = accentué dans notre extrait.

Avant notre passage, page 50 Hugo s’était revendiqué « brigand » et venait de revendiquer 89, pages 49.
Dans notre passage il se revendique terroriste, au sens que cela avait à son époque : partisan et acteur de la Terreur, il se revendique de 93, dans une phase offensive et meurtrière.
C’est un jeu, ironique, avec les critiques qui lui ont été adressées.

Accumulation d’ex-actions qui franchissent les bornes du bon goût et de la bienséance ; 4 crimes revendiqués par Hugo :
-Viol (trois premiers vers) = celui du vers
-Incendies et ouragan (10 vers suivants) = la métamorphose des mots
-Foudre, vent, tremblement de terre (12vers)
-Profanations dignes d’un mélodrame noir (fin du poème).

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