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Lecture analytique, Tristan et Iseut, chapitre II

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Par   •  4 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  1 225 Mots (5 Pages)  •  13 911 Vues

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Le personnage dans le roman du XVIIes à de nos jours

Le Roman de Tristan et Yseult chapitre II, renouvelé par Joseph Bédier - 1900

 

        L'histoire de Tristan et Iseult à été inventée au Moyen-Age, au douzième siècle. Elle  était racontée par les troubadours dans les chansons de gestes. Ces textes étaient issus de la matière de Bretagne , dans le cycle Arthurien. Par conséquent, différentes version existent, l'extrait étudié ici venant de Joseph Bédier, qui a renouvelé l'oeuvre en 1900. C'est donc un roman  faisant partie du registre courtois, relatant les amours de son héros, Tristan.

        Le passage étudié, le chapitre deux, à lieu avant que Tristan ne rencontre sa future amante Iseult, alors mariée à son oncle, le roi Marc. Le héros s'en va affronter courageusement le Morholt, oncle de Iseult, qui réclame une raçon au roi Marc.

        En quoi ce texte révèle-t-il les caractéristiques des héros mythiques?

        Tout d'abord en soulignant qu'ils sont des chevaliers héroiques avec une mise en valeur évidente du héro, montrant que c'est un etre d'exception, puis en démontrant que le rôle de l'orateur est important, sans oublier les influences qu'il a subies. Le héros mythique et aussi et pour fini un héros épique.

        Premièrement, Tristan est valorisé tout au long du texte, notamment grâce à des reprises lexicales qui soulignent son importance et sa supériorité au Morholt, qui lui n'est qualifié que par son nom ou son origine. Tristan est appellé, lui, par son nom, mais aussi « hardi baron » (L6), « chevalier » (L40) , « preux » (L43)... Cette abondance d'appellations flatteuses fait valoir Tristan et rabaisse le Morholt : le fait qu'il soit un chevalier le supériorise. Aussi, l'emphase L1 où Tristan est cité en premier le met en avant ; c'est lui le personnage important.

        Deuxièmement, la valorisation de Tristan le rends d'autant plus exceptionnel car il est présenté comme un être supérieur au Morholt par exemple, comme nous pouvons le voir à la ligne 6 « Belle jeunesse » : il est jeune, fort, énergique, en somme mieux que le monstre. En plus d'être supérieur, Tristan est, comme nous pouvons le constater avec le champ lexical du moyen age avec « haubert » et « heaume d'cier » ligne 1 , « Baron » ligne 6, « chevalier » ligne 40, présenté tel un chevalier servant et preux, prêt à se battre pour son oncle, défandant alors des valeurs moyenâgeuses. Ses valeurs le rendent exceptionel. Enfin, Tristan agit héroïquement ; il « monte seul » ligne 15 dans la barque pour l'île isolée alors qu'il pourrait se faire accompagner, et s'oppose aux barons qui « pleuraient de pitié sur lui » ligne 14 en y allant malgré leur absence totale de soutient. Il va donc défendre son pays seul contre un horrible monstre, montrant une force d'âme et des valeurs militaires visibles ; qui sont des caractéristiques majeurs de l'héröisme. Tristan est brave et courageux, un héros.

        Pour finir, le combat élletique entre Tristan et le Morholt valorise une dernière fois le héros ; en premier lieu car ils s'isolent du monde (L18), les rendant innaccessible et mystérieux, tragiques, et en deuxième lieu car la mise en scène du combat est tout de même présente avant et après, notamment avec une joute oratoire entre Tristan et le Morholt, qui ajoute une tension et une intensité dans le combat, Tristan se montrant arrogant (L24 « L'un de nous reviendra seul vivant d'ici ») et sûr de lui. Enfin, après le combat duquel nous n'avons qu'une sensation auditive, (L30 « par trois fois […] un cri furieux »), ce qui le rends plus fort et nous laisse imaginer le pire, Tristan s'en reviens d'une manière épique, épées brandies dans les airs, vainqueur. (L41 « chacun de ses poings tendaient une épée brandie »). De plus, il ne se gonfle pas d'orgueil après la victoire et est tragiquement blessé (L59 «  le sang ruisselait de ses blessures ») La mise en valeur est totale ; Tristan est vainqueur, modeste, supérieur en tous les domaines au Morholt.

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