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Lecture Analytique Ecole Des Femmes Acte I Scène 2

Mémoires Gratuits : Lecture Analytique Ecole Des Femmes Acte I Scène 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Août 2013  •  1 901 Mots (8 Pages)  •  16 227 Vues

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Lecture Analytique numéro 1 de Molière

Introduction :

Le 17 ème siècle est une période ou le théâtre obtint ses lettres de noblesse, pour cela il fut nommé le siècle du théâtre. Molière, de son vrai nom ‘’ Jean Baptiste Poquelin ‘’ , un dramaturge classique et auteur de théâtre français baptisé le 15 janvier 1622 domina la comédie de la période classique . L’école des femmes, l’une de ses nombreuses pièces qui est composée en vers, fut pour la première fois représentée le 26 décembre 1662 au théâtre du Palais Royal à Paris . Elle précède trois grandes œuvres polémiques qui sont Tartuffe ( 1664 ) , Don Juan ( 1665 ) et Le Misantrophe ( 1666) et aborde un sujet tout à fait grave et sérieux à savoir l’éducation des filles , l’ignorance dans laquelle on les maintient ainsi que le mariage forcé , tout en mettant en scène le personnage principal ridiculisé : Arnolphe .

L’extrait qui nous intéresse se situe dans l’Acte I et plus précisément dans la scène 2 . En effet, cet extrait représente une scène d’exposition très classique contrairement à celle de Tartuffe , ou le personnage principal n’apparait que dans la troisième scène . En effet , il met en valeur Arnolphe qui représente un père voulant maintenir sa fille dans l’ignorance .

De quelle manière Molière fait- il de cette scène , une scène comique ?

Pour cela , nous verrons dans un premier temps les caractéristiques de cette scène , puis dans un second temps nous montrerons en quoi elle est comique .

I-Une scène d’exposition qui montre l’échec d’Arnolphe face à ses valets :

1- Caractère puéril de Georgette et Alain :

- L’emploi de l’impératif ‘’Ouvre toi ‘’ , ‘’ Ouvre vite ‘’ et ‘’ Ote toi de la ‘’ renvoi au caractère puéril et enfantin des deux valets .On peut donc dire que les 2 valets se livrent à une sorte de jeu .

- Le mot déformé ‘’ strodagème ‘’ prononcé par Alain au vers 212 renvoie au caractère naïf, maladroit et prétentieux de Alain .

-- Stichomythies du vers 210 eu vers 214 ‘’ Ni toi ‘’ ‘’ Ni toi non plus ‘’ renvoient à une sorte de bras de fer entre les deux personnages .

-La répétition de certaines répliques comme ‘’ Je veux ouvrir la porte ‘’ et ‘’ Je veux l’ouvrir moi ‘’ forment une sorte d’écho .

-On a une assimilation au vers 230 ‘’ Cheval , âne ou mulet , qu’elle ne prit pour vous ‘’ . En effet , Georgette ridiculise Arnolphe en le confondant à un cheval ou un mulet ,ce qui montre sa maladresse .

- Le fait que Alain et Georgette se disputent pour ne pas ouvrir la porte à Arnolphe au début, puis le font par la suite lorsqu’ils le reconnaissent renvoie à leur caractère bête .

-Le fait que Arnolphe reçoit un coup de la part d’Alain accentue la maladresse des valets .

- Gerogette va faire croire à Arnolphe qu’il a manqué à Agnès , or c’est tout à fait le contraire . Elle est donc maladroite , puérile et enfantine .

-Alain et Georgette avancent des prétextes ridicules afin de ne pas ouvrir la porte à leur maître comme ‘’ Je souffre notre feu ‘’ et « J’empêche , peur du chat que mon moineau ne sorte ‘’ , ce qui accentue leurs caractère puéril .

2-Les relations entre les personnages :

ARNOLPHE+VALETS :

-Les valets se montrent irrespectueux envers leur maitre car malgré le fait qu’ils ont su que c’était leur maitre, ils ont continué à se renvoyer la balle . Cela peut se voir d’après les stichomythies au vers 206 ‘’ Ouvre vite ‘’ ‘’ Ouvre toit ‘’ ‘’ Je souffle notre feu ‘’ .

-Les valets n’ont pas peur d’Arnolphe et le laissent se morfondre devant la porte tandis qu’ils se chamaillent. Cela peut se voir d’après le vers 215 ‘’ Il faut que j’aie ici l’âme bien patiente ‘’.

- Alain parle à son maitre tout en gardant son chapeau sur la tête . En effet cela apparait au vers 224 ‘’ A parler devant moi le chapeau sur la tête ‘’ .

- Au vers 225 ‘’ Vous faites bien , j’ai tort ‘’ , Alain se montre insolent envers Arnolphe .On a l’impression qu’il veut être sur le même pied d’égalité que son maitre.

- Les rapports entre Arnolphe et ses valets sont basés sur un rapport de force. En effet, Arnolphe a du mal à se faire obéir et recourt donc à des injures comme ‘’ lourdaud ‘’ au vers 218 et ‘’ impertinente bête ‘’ au vers 223 , à la sanction et enfin use de la menace au vers 208 ‘’ Quiconque de vous deux n’ouvrira pas la porte , N’aura point à manger de + de 4 jours ‘’ .

-L’emploie de l’impératif ‘’ Ouvrez ‘’ , ‘’ Faite descendre Agnès ‘’ et ‘’ Songez à me répondre et laissons la fadaise ‘’ montre le ton péremptoire

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