Le Roi Ubu, Alfred Jarry

Dissertation Ubu Roi

par : William Lavoie

Ubu roi est une pièce de théâtre d’Alfred Jarry publié le 25 avril 1896 puis représenté pour la première fois, le 10 décembre de la même année, à Paris. Cette pièce est considéré comme précurseur à la fois du mouvement surréaliste, mais aussi du théâtre de l’absurde. Même si elle plonge le lecteur dans la fantaisie, la pièce Ubu roi de Jarry demeure une éloquente évocation des graves défauts qui portent préjudice à l’humanité. Premièrement, à cause du personnage du Père Ubu, mais aussi à cause du personnage de la Mère Ubu.

Premièrement, cette pièce dénonce les tares de l’humanité avec le personnage principale, soit le Père Ubu. Le premier défaut que Jarry donne au Père Ubu est l’avarice. L’avarice est le principal défaut du Père Ubu, il en fait preuve ,à plusieurs reprises, durant tout la pièce. Lors de ce premier extrait, le Père Ubu vient de devenir roi et il exécute tous les nobles de son royaume, un par un, afin de s’approprie leurs richesses. (page 71 ligne 43) : 《Père Ubu. J'ai l’honneur de vous annoncer que pour enrichir le royaume je vais faire périr tous les Nobles et prendre leurs biens.

Nobles. Horreur! à nous, peuple et soldats !

Père Ubu. Amenez le premier Noble et passez-moi le crochet à Nobles. Ceux qui seront condamnés à mort, je les passerais dans la trappe, ils tomberont dans les sous-sols du Pince-Porc…». L’avarice est un attachement excessif à la possession d’argent et d’autre richesse. Le Père Ubu était roi dans cet extrait, alors il était la personne la plus riche et puissante, mais ca ne l’a pas empêché de mettre tous les Nobles de son royaume à mort simplement pour s’enrichir encore plus. Ce n’est pas seulement de l’avarice, mais aussi de la cruauté. Lors de ce deuxième extrait, Père Ubu, Pile et Cotice se font attaquer par un ours: (p.99 l.249)  «Père Ubu. Bernique! Débrouille toi, mon ami ; pour le moment, nous faisons notre Pater Noster. Chacun son tour d’être mangé». Cet extrait témoigne de la lâcheté de Père Ubu. Pendant que l’un de ses compagnons se fait attaquer, au lieu d’aller à son secours il se réfugie sur un rocher et prie. Il fait non seulement preuve de lâcheté, mais aussi d’hypocrisie, car juste après cette scène, il leurs dit que c’est grâce à ses prières et son courage qu’ils sont encore en vie. Finalement, le Père Ubu est un être avare, cruel, lâche et hypocrite.

Deuxièmement, un autre anti-héro de cette pièce, est la Mère Ubu. Car même si elle semble être caché dans l’ombre de celui-ci, elle abuse de la stupidité du Père Ubu en le manipulant pour arriver à ses fins. Cette première citation se déroule après une conversation entre Mère Ubu et Père Ubu lorsqu’elle se parle à elle même après avoir tenté de convaincre Ub

u de renverser le roi Venceslas:

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