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Ubu Roi, 1896 Alfred Jarry Acte III, scène 2

Commentaire de texte : Ubu Roi, 1896 Alfred Jarry Acte III, scène 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  659 Mots (3 Pages)  •  8 536 Vues

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Ubu Roi, 1896 Alfred Jarry Acte III, scène 2

Introduction :

Ubu roi publié en 1896 dans l’Echo de Paris, est une œuvre de potache (Hébert , professeur de physique, rf. à Oeudipe roi. Hébert -> Eb -> Ebé -> Ubu ; rf. parodique). Ubu roi est une réécriture parodique de Macbeth de Shakespeare. Double détournement culturel (Sophocle – Shakespeare). Le collège pataphysique a influencé le surréalisme et le théâtre de l’absurde.

Poussé par sa femme la mère Ubu, usurpation du trône de Venceslas en Pologne. Ubu se lance dans une vaste politique de réforme qui consiste à tuer tous les nobles, magistrats et financiers.

Comment le burlesque permet-il de mettre en place une satire féroce du pouvoir ?

1) Une scène burlesque

A) Un sujet élevé : action/situation, lieu, personnages

-Comique de situation :

Personnages : nobles, magistrats, financiers, le greffier, Père Ubu, Mère Ubu, les soldats

Lieu : la grande salle du Palais (lieu de tragédie)

Sujet : la mort des nobles traitée de manière burlesque

Situation : le roi proclame des édits

B) Mais tourné de manière comique

a) Comique de mots

Vocabulaire utilisé, jurons, lexique/grammaire relâchés, comique de mots : « merdre » (l.42), « bouffre » (l.6), « bouffresque » (l.54), « stupide bougre » (l.31), manière d’appeler le roi et la reine, énumération des terres des nobles = solennelle. Comique de répétition : « de combien sont tes revenus ? » (l.18-21), « dans la trappe » (l.14-19-27-37).

b) Comique gestuel et visuel

Importance de la mise en sac : didascalie (l.10). Deshumanisation des personnages (viande)  farce.

2) Une satire féroce du pouvoir

A) Un roi sanguinaire

Violence traduite dans les injonctions (l.10) et les emplois de l’impératif (l.4-23-29-31). Impatience (l.12-38), injures (l.6-12-42-54). Scéniquement, le mode d’exécution des nobles accentue cette violence ; confusion palais/boucherie (l.4-5, le crochet à noble, sous-sol du Pince-porc + didascalie l.10). Préoccupation d’Ubu : cochonnaille et argent. Roi = boucher -> sanguinaire. Roi tyrannique.

Scène de boucherie -> farce. Nous ne sommes plus dans le tragique mais dans la satire.

B) Un autocrate mégalomane

Seul objectif d’Ubu : s’enrichir personnellement (l.29).

Majuscule des adjectifs possessifs : insistance (+ répétition) du ton.

Personnage cynique (l.36-37).

Ubu exerce son pouvoir sans limites : despote, dictateur, tyran.

Il fait périr tout le monde et prend les décisions à lui seul, c’est mégalomane (folie des grandeurs) qui oppose son « je » à tous. Insistance sur le pronom moi (l.52)

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