La princesse de Clèves, Madame de Lafayette

La princesse de Clèves, Madame de Lafayette

✴︎Biographie de Madame de Lafayette:

Madame de Lafayette (1634-1693) est un auteur du XVII ème siècle qui invente le roman psychologique moderne. Elle est une grande amie de Madame de Sévigné et de La Rochefoucauld. Ses principales oeuvres sont La princesse de Montpensier (1662), Zaïde (1671) et La princesse de Clèves (1678).

Ses thèmes de prédilections dans ses oeuvres sont principalement les moeurs de la cour; les tourments de l’amour et la psychologie humaine.

En plus détaillé, la comtesse de Lafayette, ou Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est une femme de lettre française, née dans une famille aisée de petite noblesse. Sa famille appartient à l’entourage du cardinal de Richelieu, et en 1650, elle devient dame d’honneur de la reine Anne d’Autriche. Grâce à cette situation sociale, elle développe son éducation littéraire sous la tutelle du grammairien Ménage.

En 1655 elle épouse le comte de Lafayette: François Motier. Ils auront ensemble deux enfants. Avec son époux, originaire d’Auvergne, elle voyage entre l’Auvergne, le Bourbonnais et Paris. Là bas, elle parvient à s’intégrer à la Cour, et elle ouvre son propre salon littéraire.

Elle finit par s’installer définitivement dans la capitale après 1660, suite à quelques conflit conjugaux. A ce moment là, elle publie anonymement La comtesse de Montpensier et entretient une relation étroite avec La Rochefoucauld (auteur des Maximes). Grâce à ce dernier, elle rencontre Boileau et Racine.

En 1669, elle publie le premier tome de Zaïde un roman hispano-moresque sous la signature de Segrais.

En 1678 paraît La princesse de Clèves, oeuvre majeure de la comtesse, éditée par des amis, est un prototype du roman d’analyse psychologique.

En 1680 La Rochefoucault décède, suivi du comte de Lafayette en 1683. Madame de Lafayette se retire un peu de la Cour, et mène une vie sociale moins active.

Elle attend la mort, exclue de toute vie mondaine, et décède en 1693.

✴︎Description du Roman:

La Princesse de Clèves est un roman moderne, il rompt avec la tradition romanesque du XVIIème siècle, et il place l’analyse psychologique des personnages au premier plan.

Contrairement aux roman fleuves traditionels de son époque, Madame de Lafayette centre son action sur un seul personnage, et accentue la vraisemblance historique et psychologique. Ce ne sont pas les évènements extérieurs qui fondent l’histoire, ce sont les choix de l’héroïne.

✴︎Résumé:

Partie I:

En 1558, à la Cour d’Henri II, période emplie d’élégance, de galanterie et de préciosité. Mademoiselle de Chartres, élevée par sa mère, fait son entrée à la Cour. Elle a seize ans, et à eu une éducation très rigoureuse.

A son arrivée au Louvre, elle est d’une vertu incomparable, et de ce fait, elle attire tout les regards, et l’attention de nombreux gentilshommes. Tels que le chevalier de Guise et Le prince de Clèves. Ce dernier, fort beau, fort intelligent, fort sympathique, tombe fou amoureux de Mademoiselle de Chartres au premier regard. Il la demande en mariage sans vraiment tarder. Mademoiselle de Chartres flattée, accepte. Cependant, elle n’a aucune expérience de l’amour, et l’épouse sans éprouver de réels sentiments pour le prince.

Suite à cela, des jours passent, et elle fait la rencontre, à la cour, du duc de Nemours. Il est extrêmement apprécié de la gente féminine, de part sa perfection intellectuelle et physique. A leur rencontre, Mademoiselle de Chartres, maintenant Madame de Lafayette, tombe sous son charme, et la situation est réciproque. Notre héroïne en parle à sa mère, qui la met en garde. Elle trépasse peu de temps après, et sur son lit de mort, elle conjure sa fille de lutter contre l’amour coupable que lui inspire le duc de Nemours.

Fortement endeuillé, et tentant de refouler ses sentiments pour l’élu de son coeur, elle se retire à la campagne.

Partie II:

Madame de Clèves est toujours à sa maison de campagne à Coulommiers. Seule. Son mari, fortement compréhensif de son chagrin reste à Paris pour épauler un de ses amis, M. de Sancerre. Ce dernier venant de perdre sa maîtresse, avait juste appris qu’elle le trompait avec un autre. Cette maitresse était une jeune femme, fort admirée par Madame de Clèves: Madame de Tournon.

Monsieur de Clèves confie à sa femme ce qu’il a dit à Monsieur de Sancerre:

" La sincérité me touche d'une telle sorte que je crois que si ma maîtresse et même ma femme, m'avouait que quelqu'un lui plût, j'en serais affligé sans en être aigri. » Madame de Clèves est fortement troublée par ses propos.

Madame de Clèves se décide à rentrer à Paris, et à son plus grand désarroi, ses sentiments pour le duc de Nemours ne se sont pas estompés. Elle est profondément touchée et émue par cet homme, qui pour elle renonce aux espérances d’une couronne. Mais ne pouvant maîtriser son amour, elle décide de maîtriser ses actes, et implore son mari de retourner à la campagne. Mais il l’en empêche.

Monsieur de Nemours un jour rend visite à madame de Clèves, faisant tout pour la voir. Il dérobe son portrait, pour garder une image d’elle, sous les yeux de son adorée. Cette dernière, intérrogée par son mari, n’avoue rien. Et par ce refus de le dénoncer Monsieur de Nemours comprend qu’elle l’aime également.

Les jours passent, la princesse tente en vain de cacher ses sentiments. Le jour d’un tournois, Monsieur de Nemours est grièvement blessé. Elle perd un peu le contrôle de ses sentiments, et le duc de Nemours dans son regard, comprend qu’elle nourrit une passion secrète.

Au même moment, la princesse dauphine trouve une lettre d’amour semblant provenir du duc de Nemours. Grande amie de Madame de Clèves, elle la fit lire à cette dernière. Madame de Clèves, découvre une vile jalousie, et une profonde déception. En effet cette lettre laissait présager que Monsieur de Nemours voyait plusieurs femmes. Et, totalement désemparée, elle n’en dormit pas de la nuit.

Partie III:

On apprend que cette lettre n’était pas adressée au duc de Nemours comme la princesse dauphine et Madame de Clèves croyaient. Cette lettre

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