La place de la littérature à l'école

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          Depuis quelques années, la mission culturelle de l’école allie à la fois la didactique de la lecture littéraire et celle de l’écriture littéraire, les deux étant intimement liées. La rencontre de l’élève avec la littérature se réalise d’abord par et à travers la lecture littéraire et l’écriture littéraire se nourrit de celle-ci.

Le texte 1 a été écrit par les chercheuses G.Hass et D.Lorrot dans Contribution à une didactique de l’écriture littéraire, in les Cahiers du CRELEF en 1990, elles appuient leur recherche sur le bien-fondé pour élèves et les enseignants de s’ouvrir à tous les types de textes et non pas seulement aux textes littéraires.

L’inspecteur général de l’Education Nationale, Jean Hébrart nous fait part dans Lire à l’école, oui, mais comment ?, in Aimer Lire, Bayard Presse Jeune en 1982, des dérives et méfaits de l’apprentissage mécanique de la lecture à l’école et indique la place de la littérature au sein de celui-ci.

La chercheuse en didactique de langue maternelle, J.Jolibert, relate dans Former des enfants lecteurs et producteurs de poèmes, Groupe de recherche d’Ecoue, Hachette Education en 1992, du chemin emprunté par l’institution scolaire pour l’enseignement de la poésie à l’école.

Le texte 4 s’intitule « S’initier par la lecture et l’écriture  à la fréquentation des œuvres littéraires », il est paru dans La Maîtrise de la langue à l’école, Direction des Ecoles, CNDP en 1992. Ce document dévoile les bienfaits de la découverte des œuvres littéraires grâce à la lecture et l’écriture.

          Il est possible de se questionner sur la façon dont l’école, forte des avancées récentes en matière de choix de textes, a pu construire une pédagogie de la lecture et de l’écriture qui accorde une juste place à la littérature.

Voyons tout d’abord comment est perçue la littérature à l’école et par quels moyens elle est utilisée mais demandons-nous surtout quelles sont les répercussions de cette utilisation de la littérature et si une évolution de son emploi est envisageable.

I/

CONSTATS      

          Hass et Lorrot jugent que la prédominance de la littérature est révolue dans le choix pédagogique des enseignants. Cette idée est illustrée par Jolibert qui constate que le  domaine de la poésie n’est pas perçu comme un enseignement pur à proprement parlé. En effet, c’est plus son aspect fantaisiste qui est recherché.

          Hébrard stipule que l’école a le devoir de rendre atteignable le savoir pour l’enfant car son  but premier selon le CNDP est d’instruire l’élève et de lui permettre l’accès au savoir culturel .La lecture à l’école pour Hébrard est un pilier des apprentissages enseignés.

          Selon Jolibert, la poésie aide à s’évader dans un monde parallèle et illusoire, on caractère divertissant est mis en avant par les enseignants dans leur classe.

CAUSES

          Haas et Lorrot constatent que bien malgré elle, la littérature a évolué vers l’expression d’une déconvenue en ce qui concerne « la pédagogie » de l’écrit ».Le CNDP confirme cette idée en expliquant qu’il n’est pas concevable de faire apprendre machinalement des méthodes de lecture et d’écriture sans avoir au bout du compte, de connaissances et savoirs acquis, utiles et solides pour l’enrichissement personnel de l’élève.

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