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La Chine (religion, Coutume, Cuisine, Place De La Femme)

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Par   •  13 Mars 2012  •  2 350 Mots (10 Pages)  •  2 177 Vues

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La religion en Chine :

Le fait religieux dans le monde chinois se caractérise par le pluralisme, favorisé par l’attitude de l’État : celui-ci exerce depuis le début de l’empire (IIIe siècle av. J. C.) un contrôle attentif sur les groupes susceptibles de constituer une menace pour le pouvoir et la société et met au pas les sectes trop actives, n’accordant qu’exceptionnellement l’exclusivité à un culte. Le syncrétisme (système philosophique ou religieux basé sur le mélange de plusieurs doctrines différentes) et le mélange sont courants, rendant les contours des ensembles religieux flous ; on a l’impression de se trouver face à une constellation de philosophies et de pratiques plutôt qu'à des confessions.

Les religions ou cultes individuels sont appelés tao (道) « voie » ou jiao (教) « enseignement ». Le terme qui sert de nos jours à traduire « religion », zongjiao (宗教), est un emprunt tardif au japonais. Le monothéisme (principalement islam et christianisme), qui n’atteint la Chine qu’au VIIe siècle, occupe une place mineure. Les cultes chinois sont en majorité polythéistes, panthéistes (panthéisme : doctrine de ceux qui identifient Dieu et la Nature) ou non-théistes, et intègrent les concepts naturalistes traditionnels : alternance du Yin et du Yang et rôle du souffle dans l’univers, croyance à l'existence de périodes fastes et néfastes déterminées selon le calendrier et d'une énergie propre à certains lieux (terres d'immortalité, feng shui).

Les principales religions pratiquées sont le taoïsme et le bouddhisme (représentés par divers courants) ainsi que la religion traditionnelle (repose sur une vision de l'univers et de la place qu'y occupe l'être humain partagée par tous. Ses croyances et pratiques, transmises de génération en génération, sont le résultat du mélange de toutes sortes d'influences. Il s’agit d’un fond religieux commun que les Chinois ne nommaient pas) qui emprunte aux deux précédentes et aux traditions locales tout en intégrant le culte des ancêtres. Les deux premières constituent avec l’idéologie confucianiste les « trois écoles » (san jiao, 三教) dont les représentants se disputaient l’influence à la cour. Elles comprennent dans leurs pratiques des ascèses individuelles et le monachisme, alors que tous les aspects de la religion traditionnelle sont intimement liés à la vie sociale, économique et familiale.

La vision chinoise de la religion :

• Développement important des religions en Chine moderne, liberté de religion, image positive des croyants, nécessité de définir quelles sont les religions acceptables, quelles sont les valeurs partagées, dans un souci de cohésion.

• A cause de la perte de valeur et de cohésion sociale en Chine moderne, importance de trouver une « oecumena » au sens de valeurs partagées, entre les religions et les philosophies traditionnelles « oecumena » = héritage commun (concept existe en Chine et en Grèce antique) et défi commun pour l’avenir.

• Ambiguïté du rôle des religions en Chine sur le plan de la paix : facteurs de pacification (valeurs) et risques de conflits (fragmentation)

• Ambiguïté du rôle des religions en Chine sur le plan de la modernisation : éléments de ré-enchantement dans un contexte désenchanté et aussi sources de critiques et de rejet du progrès scientifique

• Nécessité d’institutionnalisation de la religion chrétienne: unifier les diverses tendances, renforcer la capacité des communautés pauvres à améliorer leur situation par elles-mêmes sinon attentes matérielles démesurées, réguler les activités économiques des églises, empêcher la manipulation des croyants par des personnes mal intentionnées.

• La communauté musulmane est bien intégrée et facteur de cohérence dans régions multiculturelles, principal défi : accepter certains principes de la modernité

• Nécessité de clarifier ce qui est compris dans le mot « religion », car mot importé de l’occident, associé au monothéisme et ne recouvre donc pas la diversité chinoise.

Coutume et savoir-vivre en Chine :

A retenir avant tout : faites preuve d'une infinie patience ! Efforcez-vous de garder votre calme en toute circonstance.

• Il faut se faire une règle de parler en toute liberté et sans détours de tous les sujets que l'on souhaite aborder. Evitez autant que possible l'indiscrétion qui peut être gênante et ne vous lancez pas dans des critiques superficielles de particularités chinoises qui vous étonnent et que vous ne comprenez pas. Evitez notamment de vous lancer gratuitement dans des considérations politiques.

• Lorsque vous saluez un chinois, une rapide poignée de main est considérée comme acceptable de la part d'un étranger. Une plus grande familiarité est réservée aux vrais amis que l'on ne peut espérer se faire au bout de quelques jours ou de quelques semaines de séjour dans le pays.

• Les étrangers devraient se limiter au strict minimum dans leurs démonstrations réciproques de sympathie ou d'affection (embrassades, promenades main dans la main, bras dessus, bras dessous, etc.). Que deux hommes ou deux femmes se tiennent par la main est cependant considéré comme tout à fait naturel.

• Il ne faut pas se livrer à des disputes en public ! Si l'on a un compte à régler avec un chinois, il faut éviter tout scandale ou esclandre bruyant en présence d'autres chinois. Il vaut mieux se contenir et attendre de pouvoir régler l'affaire en privé, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes.

• En Chine, hommes et femmes répondent à la même étiquette. Ce comportement change peu à peu dans les grandes villes, mais les femmes étrangères devraient éviter vêtements et maquillages trop voyants ou provocants. Un étalage de bijoux est tout aussi malvenu. Pour des rencontres privées chez les gens, inutile de s'habiller trop formellement ; par contre, des rendez-vous d'affaires imposent une tenue de ville stricte de qualité.

• Perdre la face est la pire des choses qui puisse arriver à un chinois. Faire perdre la face à quelqu'un est considéré comme un comportement d'une gravité extrême. C'est une des raisons pour lesquelles les chinois n'expriment que très peu leurs sentiments directement et ouvertement.

Il ne faut donc pas formuler de demande quand on sait d'avance que celle-ci ne saurait être satisfaite. En effet, un « non !» implique une perte de face qui mettra les deux interlocuteurs

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