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La fidélité

Étude de cas : La fidélité. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2020  •  Étude de cas  •  890 Mots (4 Pages)  •  299 Vues

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La fidélité à propre culture est une valeur signifiante pour le majeur parti des individus venant des quatre coins du monde. Il est parfois compliqué de s’en détacher ou même de la laisser de côté, lorsqu’on doit faire un choix par rapport à sa qualité de vie et un meilleur futur. On se demande, si, dans le passage du roman Maria Chapdelaine, le personnage de Maria, après le décès de sa mère, parvient facilement à prendre une décision quant à son avenir? Il ne fut pas facile pour celle-ci de prendre une décision, car Maria éprouvait de la difficulté à départager le pour et le contre, entre  le fait de rester ou partir.

Premièrement, la jeune Québécoise se laisse emporter dans ses pensées. Elle met en considération tous les avantages possibles qu’il y aurait dans sa décision de partir aux États-Unis. Cependant, un dilemme fréquent entre le désir de partir et de rester lui survient. Maria rêve d’une vie matérielle, d’une vie plus confortable, où le quotidien était docile: « Les larges rues illuminées dont Lorenzo avait parlé, les magasins magnifiques, la vie facile, presque sans labeur, emplie de petits plaisirs.» (Ligne 114) Ici, l’énumération met de l’ampleur sur les avantages de la ville et son désir à une vie plus simple. D’une autre part, cette citation est suivie d’un questionnement de Maria, où elle se demande si elle se lasserait de la ville, en évoquant ce qu’elle aime de son pays; la tranquillité. (Lignes 116 à 121). Ensuite, le personnage principal fait surgir son envie de fuir une vie de misère, d’isolement et de dur et long hiver ; « Vivre toute sa vie en des lieux désolés lorsqu’on aurait aimé la compagnie des autres humains; ne jamais voir autour de soi que la nature primitive, sauvage, le bois inhumain était une chose difficile. » ( Lignes 5 à 10) Une fois de plus, malgré le message qui ressort de ce passage, Maria évoque les bons côtés de Québec qui sont l’amour et la tendresse de son pays ; « garder au milieu de tout cela l’Ordre raisonnable, la douceur, et la gaieté, qui sont les fruits de bien des siècles de vie sans rudesse.» ( Lignes 11 à 13) Par contre, ce passage se finit avec la persistance de son doute qui amplifie le vas et viens, entre les deux choix de Maria.

Néanmoins, suite à sa valse-hésitation, Maria réussit à prendre parti, grâce à trois voix intérieures qui guide son chemin. Une première voix qui incarne la beauté du paysage lui pistonne vers son choix de rester. Cette voix permet de visionner le travail de la terre comme une chance ou une bénédiction, grâce à l’utilisation d’un vocabulaire religieux. « L’apparition quasi miraculeuse de la terre au printemps, après les longs mois d’hivers. Le bétail enfin délivré de l’étable entrait en courant dans les clos et se gorgeait d’herbe neuve. » ( Lignes 77 et 89) L’emplois des termes « miraculeuse » et « délivré » décrit la terre comme étant divine et issue d’une haute force. Ces mêmes termes font ressortir l’importance de la religion à leur époque, ce qui explique la chance et la satisfaction qu’elle et ses proches ont pour leurs terres. À travers la deuxième voix, la culture de cette région est mise de l’avance. L’histoire de ces ancêtres et leurs racines étaient ancrées dans ces terres. « Tous les noms de son pays, ceux qu’elle entendait tous les jours, ceux que des paysans venus de France ont donnés aux terres lorsqu’ils découvraient à mesures... lacs à l’Eau-Claire… la Famine… Saint-Cœur-du-Dégelé…Pointe-aux-Outardes…Sainr-André-de-l’Éprouvante… » ( Lignes 130 à 135) Cette énumération met en valeur l’évolution de son pays et la familiarisation de Maria envers son entourage et sa propre culture. Cette voix lui ouvre les yeux ; les seuls valeurs et connaissances qu’elle obtient sont celles de sa terre natale, c’est au Québec que Maria s’identifie. C’est donc, pourquoi elle doit s’y attacher et continué à transmettre aux autres générations son savoir. Cependant, la troisième voix qui personifie sa conscience commande la jeune dame et l’éclaircie sur son sentiment d’appartenance et de devoir. « C’est pourquoi il faut rester dans la province, pour obéir au commandement inexprimé qui s’est formé dans leurs cœurs et que nous devrons transmettre à notre tour à de nombreux enfants. » On retrouve dans ce passage, un champ lexical de l’obligation avec l’emplois des mots « faut, obéir, devront », qui explique son obligation morale. Ce vocabulaire exprime un devoir de fidélité, il aide Maria a réalisé qu’elle se sentirait coupable de parti par rapport au pays, qu’elle briserait la tradition et qu’elle serait une traitre. C’est la sagesse cette voix, celle du pays de Québec et sa nationalité francophone qui met au point sa décision de rester.

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