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La Collaboration Dans Les Mains Libres

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Par   •  11 Mai 2014  •  981 Mots (4 Pages)  •  740 Vues

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D’après Paul Eluard : « Pour collaborer peintres et poètes se veulent libres. La dépendance abaisse, empêche de comprendre, d’aimer. Il n’y a pas de modèle pour qui chercher ce qu’il n’a jamais vu. A la fin, rien n’est aussi beau qu’une ressemblance involontaire. » Pensez vous que cette citation puisse s’appliquer au recueil Les Mains libres ?

Mouvement de l’émulation artistique et par conséquent de la collaboration, le surréalisme s’épanouit à partir des années 1920. Les œuvres ; composant ce mouvement ; réalisées grâce à la collaboration de plusieurs artistes sont nombreuses. La collaboration, permet l’agrandissement de la quantité des sources d’inspiration. Ce procédé donne naissance à des travaux variés et très originaux.

D’après Paul Eluard : « Pour collaborer peintres et poètes se veulent libres. La dépendance abaisse, empêche de comprendre, d’aimer. Il n’y a pas de modèle pour qui chercher ce qu’il n’a jamais vu. A la fin, rien n’est aussi beau qu’une ressemblance involontaire. » Dès lors il semble intéressant de se demander si cette affirmation peut, ou non, s’appliquer au recueil Les Mains libres. Pour cela, nous verrons tout d’abord les aspects qui prouvent que cette réflexion peut s’appliquer au recueil, puis dans un second temps nous remarquerons que par certains aspects la collaboration entre Paul Eluard et Man Ray s’éloigne de la théorisation de ce premier.

Premièrement, il s’agit ici de prouver que la collaboration entre Paul Eluard et Man Ray est un travail libre mais aussi, que la création doit être novatrice et enfin que la beauté extrême est due à une ressemblance imprévue et non délibérée.

Pour commencer, nous devons rappeler que ce sont les poèmes qui illustrent les dessins dans ce recueil et non l’inverse. De plus, les poèmes ne sont pas une traduction du dessin. Le sens que les deux travaux transmettent n’est pas nécessairement similaire puisqu’il n’est soumis à aucune obligation d’interprétation. Man Ray nous dit « j’essaye tout simplement d’être le plus libre possible ». On peut penser qu’il applique ce principe à son association avec Eluard, lui laissant ainsi la libre interprétation de ses dessins. Le dessin devient alors un déclencheur de mots, d’inspiration. Man Ray nous livre aussi « Personne ne peut me dicter ses ordres ou me servir de guide ». Nous pouvons ainsi dire que les créations de Man Ray sont libres puisqu’il ne se laisse influencer par personne. En ce sens, nous pouvons dire que sa création est novatrice.

Cet aspect novateur tient une place important puisque le partenariat entre Eluard et Man Ray s’inscrit, entièrement dans le mouvement surréaliste. Les deux artistes veulent donc créer de nouveaux codes de créations mais aussi d’interprétation. En ce sens, ils rejettent les modèles précédemment mis en place. De plus, du fait de la grande place du rêve, de l’inconscient dans le surréalisme et par conséquent dans Les Mains libres, nous pouvons affirmer que les deux collaborateurs recherchent ce qu’ils n’ont « jamais vu », du moins dans la réalité. Pour Man Ray « s’asseoir en face de son sujet » conduit à « s’empêcher de faire une œuvre vraiment créatrice » Nous pouvons dire que de l’inspiration libérée de tout modèle, de toutes contraintes

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