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La Cantatrice Chauve

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Par   •  26 Avril 2015  •  2 193 Mots (9 Pages)  •  1 592 Vues

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La Cantatrice Chauve, compte-rendu de lecture

I. La pièce

1. Après la seconde guerre mondiale Ionesco retourne en France à Marseille puis à Paris. Il est correcteur dans une maison d’édition juridique et il se fait naturaliser français. La Cantatrice Chauve est la première de théâtre qu’il écrit. Elle fut créée en 1950 et représentée pour la première fois au théâtre des Noctambules le 11 mai 1950, par la Compagnie de Nicolas Bataille. Sa publication eut le lieu pour la première fois le 4 septembre 1950. L’inspiration lui est venue lorsqu’il a voulu apprendre l’anglais par le biais de la méthode Assimil. Il est frappé par les dialogues qui sont sans rapport et il décide d’écrire une pièce absurde : La Cantatrice Chauve.

2. Le sujet de la pièce est très dur à cerner pour le lecteur car il n’y a pas de fil conducteur : les actions s’enchainent sans avoir de relation. Néanmoins la pièce est une discussion entre deux couples d’amis : Les Smith et les Martin sur des banalités de leur vie.

3. La pièce comporte six personnages, ce sont les suivants :

• M. Smith apparait au début comme quelqu’un de détendu avec son journal, les didascalies le montre à plusieurs reprises : « continuant sa lecture, fait claquer sa langue », mais très vite on s’aperçoit que c’est une illusion ! Ce personnage devient de plus en plus nerveux, par moment il s’emporte, il dit à sa femme : « Je ne peux pas répondre à toute tes questions idiotes ! ». J’ai trouvé que c’est le personnage qui a évolué le plus : il a parfois des moments de panique et d’autre où il se sent autoritaire notamment avec les Martins lorsqu’il leur dit où s’assoir… Enfin c’est un personnage un peu maniaque.

• Mme Smith est le personnage qui ouvre et vient clore la pièce. Nous avons peut d’information sur ce personnage, nous savons juste que c’est une anglaise grâce à la toute première didascalie mais nous aurions pu le deviner avec son nom. Elle a des convictions et veut avoir raison par exemple lorsqu’il y a le « jeu des sonneries » elle dit : « Victoire ! J’ai eu raison ». Elle est aussi mauvaise perdante quand elle dit « Et la quatrième fois ne compte pas ». Pour ma part je la trouve autoritaire notamment sur son mari.

• M. Martin est un personnage où nous avons plus d’informations que les précédents : son prénom est Donald, tout comme sa femme il est originaire de Manchester. Il habite à Londres avec elle et ils ont une petite fille qui s’appelle Alice, blonde qui a deux ans. Je trouve que ce personnage n’a pas vraiment d’avis : il se met toujours du côté du plus fort. Enfin je pense que c’est le personnage le plus drôle.

• Mme Martin tout comme son mari, nous disposons que de quelques informations qui sont les mêmes ; elle s’appelle Elizabeth. Je pense que c’est un personnage pas très sûr de lui : elle se rétracte souvent.

• Mary, La Bonne apparait comme une détective et s’identifie à Sherlock Holmes quand elle dit : « Mon vrai nom est Sherlock Holmes ». Nous n’avons pas l’impression que c’est une domestique : Mary apparait comme quelqu’un de décomplexé, d’épanouie. C’est mon personnage préféré car elle est libre et installe une sorte d’enquête qui occupe le lecteur.

• Le Capitaine des pompiers, est un personnage absurde, il est proche de Mary : « Mary se jette au cou du pompier ». Ionesco dévalorise son métier puisque le pompier cherche quelque chose à éteindre : c’est un comble ! Comme il n’a rien à faire, il s’invite chez les Smith. C’est quelqu’un qui essaye d’exister c’est pour cela qu’il raconte des récits qui n’ont aucun sens ce qui le discrédite. Pour ma part j’ai trouvé ce personnage fort ennuyeux.

Les personnages n’ont pas vraiment d’identité, nous disposons de peu d’informations sur eux.

4. Le cadre spatio-temporel est très vague : nous savons grâce aux didascalies que l’action se passe en soirée dans un intérieur bourgeois anglais, il est 9 heures.

II. L’action

5. M. et Mme Smith viennent de finir de dinée, ils bavardent dans leur salon. Par exemple ils évoquent la famille dont tous les membres s’appellent Bobby Watson. Puis leur bonne Mary leur annonce que les époux Martins attendent à la porte car les Smith les avaient invités à diner. Mary les fait entrer. Puis les Martins découvrent qu’ils sont mari et femme. Les Smith viennent les accueillir et la conversation commence difficilement à se mettre en place. Ensuite on sonne trois fois à la porte d’entrée : il n’y a personne et cela déclenche une polémique. Au bout de la quatrième fois apparait le Capitaine des Pompiers. Celui-ci cherche à éteindre un feu. Puis la conversation s’engage avec des anecdotes. Au bout d’un certain temps la conversation est un échange verbal absurde. Les personnages s’énervent. Enfin la pièce semble recommencer : les personnages reprennent les répliques de la première scène avec un changement entre les Martin et les Smith. Comme il n’y a pas vraiment d’intrigue et des histoires dans tous les sens, cet exercice parait difficile. Je pense que Ionesco accorde peut voir pas d’importance à l’intrigue : en s’inscrivant dans le mouvement de l’absurde, il choisit de donner aucune sens à ses pièces.

6. D’une part, j’ai trouvé après quelques recherches que :

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