Incipit : Candide De Voltaire

Bac

Texte 5 : Incipit, Candide, Voltaire

Introduction :

En 1759, Voltaire, écrivain majeur du siècles des lumières, ardent combattant pour la liberté notamment d'expression, attaché a la diffusion des idées qui lutte contre le fanatisme religieux (l'infâme) fait paraître Candide, conte philosophique a vocation satirique. Il s'agit ici de l'incipit.

En quoi ce texte est il un incipit de conte philosophique ?

D'abord, nous observerons le glissement du conte traditionnelle au conte philosophique ; ensuite nous observerons le projet satirique de Voltaire.

LECTURE

1.Le glissement du conte traditionnelle au conte philosophique.

Le conte commence comme un conte classique destiné a suscité chez le lecteur son intérêt pour l'imaginaire, la formule « il y avait » (l.1) rappel le début traditionnelle des contes de fée. Tout de suit nous entrons dans le décors typique du conte avec « le château » (l.1). On note ensuite l'utilisation fréquente de formule superlative, « les mœurs les plus douces » (l.3), « l'esprit le plus simple » (l.5), « le plus beau des château » (l.35), Cette univers implique donc un univers de perfection qui nous situe a nouveau dans le cadre du conte ou ne règne pas les lois habituelle. Ensuite on observe l'emploi de certaine expression comme « l'injure du temps » (l.12),métaphore très courante pour parler des ravages de la vieillesse, ce type d'expression utilisé renvoie au pensif (banalité) véhiculé par le langage du conte traditionnelle. On remarque aussi que les personnages sont décris de façon schématique et même souvent réduis a la mention d'un seul trait de caractère car dans le conte tout les rôles sont stéréotypé : Le roi, La princesse, La fée, La sorcière, La reine. On note aussi que les nom propres des personnages répondent a cette objectif de simplification des contes : L'onomastique est le faite de délivré un message par l’intermédiaire d'un nom/prénom. C'est le cas avec Candide et le nom de Thunder Ten Tronk (Voltaire ridiculise les noms prussiens). En ce qui concerne le personnage de Candide , on a l'impression que cet candeur sous entend une idée de pureté « Le petit candide écoutait » (l.28). On nous dit aussi « 'il avait le jugement assez droit »( l.4/5), cette onomastiques sera un des pivot de la contestation de Voltaire qui choisit volontairement un héro « candide » pour avoir une fonction révélatrice et critique. Pangloss et Cunegonde sont également une utilisation de l'onomastique. Pangloss signifie en grec « tout pour la langue » et qui justifie bien son nom puisque il passe son temps a dire des stupidité. Quant a Cunegonde, le nom prêt a rire par ses consonances. Les nom propres joue donc un rôle dans cet incipit. Toute fois on se rend vite compte que c'est une particulier, par ce conte philosophique Voltaire veut éveiller notre esprit critique , par exemple, il détruit la notion de merveilleux par la présence de détails réalistes « il y avait en Westphalie »(l.1), véritable Provence allemande qui permet d'actualité le propos. De même la grotesque excessive des noms par exemple, cela empêche le lecteur d'entrer totalement dans la fiction : le mot noble de baron est ridiculisé par le patronyme de Thunder Ten Tronk qui fait perdre tout prestige a cette ligné/dynastie. On constate comme élément de parodie au moins 3 points :

Enfin les attaques satire de l'auteur se concentre sur le précepteur « enseigner la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie »(l.31/32). Ici Voltaire se moque des pseudos philosophe représentait par Pangloss ( celui qui croit tous savoir et qu'il ne sait rien) « il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possible, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux, et madame la meilleure des baronnes possibles. » (l.32-36). Ici voltaire critique très sévèrement la philosophie de Leibniz [ Leibniz est un philosophe allemand (1646-1716) qui essaie de faire coexisté l’existence de dieu, la présence du mal et la raison. Il pense que chaque individu est une émanation de l’univers. Cette émanation est appelé monade. Chaque monade est donc un univers minuscule dont le centre est occupé par dieu. Cependant, la monade, c'est a dire dans l'homme l’univers n'est pas exprimé aussi parfaitement que dans

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