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Emile Nelligan et Saint Denys Garneau

Dissertation : Emile Nelligan et Saint Denys Garneau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2017  •  Dissertation  •  848 Mots (4 Pages)  •  1 654 Vues

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Thèse : Dans les deux poèmes la fatalité est abordé de la même façon.

Argument principal I : Premièrement, la fatalité se réfère à un point commun dans les deux poèmes qui est la mort.

Sous-argument I-1 : Dans le poème d’Hector de Saint-Denis Garneau, la mort est la seule issue.

Sous -argument I-2 : Dans le poème d’Émile Nelligan, la fatalité représente la mort.

Antithèse : La fatalité se présente d’une manière différente dans les deux poèmes.

Argument principal II : Deuxièmement, malgré la ressemblance dans les deux poèmes, la mort se voit différemment par les deux auteurs.

Sous- argument II-1 : Pour Hector De Saint-Denys Garneau, la mort provient de l’intérieur du corps.

Sous-argument II-2 : Pour Émile Nelligan, la mort provient de l’extérieur du corps et se présente comme une entité envahissante.

Synthèse : Malgré que la fatalité soit traitée de façon différente, les deux auteurs traitent le même thème : la mort, dont les volailles sont mises en valeurs pour faire cette représentation.

Rédaction

Tout d’abord, dans les deux poèmes, la fatalité aborde de la même façon. Les deux auteurs se réfèrent à un point commun qui est la mort. En effet, dans le poème d’Hector de Saint-Denys Garneau, la mort représente la seule issue entre d’autre mot c’est quelque chose qu’on ne peut pas y échapper. La mort parait inévitable. De ce fait l’auteur illustre :’’C’est un oiseau tenu captif/L’oiseau dans ma cage d’os’’ (v. 13-14). Cette métaphore montre que l’auteur voit la mort comme un passage obligé et que l’oiseau est enfermé dans sa cage et qu’il est privé de sa liberté. Alors, elle est captive pendant un certain temps. De plus, dans le poème d’Émile Nelligan, la fatalité représente la mort. Pour lui, la mort prend la forme de l’oiseau qui met en évidence le corbeau. L’auteur énonce :’’Déchirant à large bec, sans quartier, / Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, / Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier’’ (v. 12-13-14). Ces vers illustrent l’allégorie qui représente la vision d’Émile Nelligan. Il se décrit comme étant déjà mort, puisqu’il considère son âme à une charogne éparse qui veut dire un cadavre en décomposition dont les corbeaux se nourrissent. En somme, la fatalité dans les deux poèmes sont présente de la même manière, car les deux poètes ont un point commun qui est la mort.

Ensuite, les deux poètes traite la fatalité de façon distinctes, malgré la ressemblance des deux. La mort se voit différemment. D’une part, dans le poème d’Hector de Saint-Denys Garneau intitulé ‘’la cage d’oiseau’’, la mort provient de l’intérieur de son corps. Il relate :’’Je suis une cage d’oiseau/ Une cage d’os/Avec un oiseau/ L’oiseau dans ma cage d’os/ c’est la mort qui fait son nid’’ (v.1-2-3-4-5). La répétition des mots ‘’oiseau’’, ‘’cage d’os’’ montre que le poète compare

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