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Dissertation de bonheur d'occasion - Gabrielle Roy

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Par   •  11 Avril 2017  •  Dissertation  •  775 Mots (4 Pages)  •  3 316 Vues

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Dissertation sur Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy

        Il s’agit d’une période durant laquelle les Canadiens voulaient se sortir de la pauvreté causée par la Grande Dépression. L’extrait de cette œuvre présente des indices sur cette pauvreté en question. On peut se demander si Florentine, le personnage au nom de famille rabaissant pour Jean Lévesque est dédaigné par celui-ci.  Certes, Jean Lévesque ne semble pas la mépriser, à première vue il donne l’impression d’être attaché à elle.  Mais, celui-ci cherchera à la blesser moralement.  En définitive, il se présente comme quelqu’un d’irrespectueux à son égard.

De prime abord, Jean Lévesque ne semble pas mépriser Florentine. Celui-ci semble même présenter des critères d’attachement envers elle. En effet, dès le début du texte Jean Lévesque semble sentimental envers Florentine: « il n’avait cessé de la revoir aux instants les plus imprévus, parfois dans la salle de forge […] et même parfois ici, dans sa chambre […] ». (L. 1-3) La phrase descriptive est longue et  donne l’impression d’un rythme ralenti. La description de ses rencontres avec Florentine est détaillée et donne un aspect de langueur.  Il prend le temps de raconter son histoire, à la manière d’un romantique.  D’ailleurs, Jean présente des critères humains, c’est-à-dire qu’il a une certaine hésitation dans ses agissements : « il s’était même laissé aller à l’inviter. Par pitié? […] Avait-il compté qu’elle refuserait? ». (L. 9-11) Les phrases interrogatives précisent le trouble ou l’indécision de Jean. S’il la méprisait, il ne se poserait pas de questions et ne douterait pas de ses choix.  Donc,  Jean qui parait sentimental envers Florentine hésite dans ses agissements. Cela semble aller à l’encontre du fait qu’il méprise Florentine.

Par contre, ses agissements cherchent à faire du mal à Florentine et cela démontre son mépris. Tout d’abord,  il prémédite de mauvaises actions à son encontre : « un seul moyen d’en être délivré : se montrer volontairement cynique et dur envers la jeune fille, l’obliger à le haïr, l’engager à le craindre, à s’éloigner de lui ». (L. 6-8) Les verbes à l’infinitif permettent de concrétiser son désir : s’éloigner de Florentine. Sa mauvaise foi, montre qu’au bout du compte il n’appréciait pas assez Florentine pour qu’il maintienne sa relation avec elle. Ensuite, Jean Lévesque se présente comme étant défiant contre Florentine. Il semble jouer avec ses sentiments : « Il la revit, pâle, avec cette lueur trouble […] Est-ce qu’elle m’aurait pris au sérieux? Est-ce qu’elle est assez téméraire pour venir à mon rendez – vous? ». (L. 12-14) Encore une fois,  Jean Lévesque semble indécis, mais désagréable à la fois. Il sait qu’il a atteint son but, mais si cela ne suffisait pas il serait capable d'en faire plus. En définitive, il est possible de confirmer le mépris de Jean Lévesque, car celui-ci a cherché à faire du tort émotionnellement à Florentine et il est défiant contre elle.

De plus, plusieurs éléments dans le texte portent à croire que Jean est irrespectueux envers Florentine. D’une part, il se montre condescendant envers elle : « le nom, après ce prénom, avait une tournure peuple, de misère, qui détruisait tout son charme. Et c’était probablement ce qu’elle était elle-même ». (L. 24-26) Il se montre irrespectueux et la rabaisse avec son nom. Jean Lévesque démontre un dégout pour la pauvreté. Ce rappel dans ce nom de jeune fille induit en lui de ce fait du dédain pour celle-ci. D’autre part, il se montre odieux et donne un préjugé : « Ces petites filles – là, se dit-il, doivent être ainsi; elles vont, viennent et courent, aveuglées, à leur perte. ».    (L. 45-46) Cette phrase déclarative donne un jugement dépréciatif quant à la situation des filles du même genre que Florentine. Ce préjugé signifie que le genre de Florentine est une fille pauvre et sans avenir. Finalement, Jean Lévesque est un personnage méprisant envers Florentine, il se montre condescendant et odieux envers elle.

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