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Devoir 1 culture générale BTS com.

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Par   •  13 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 858 Mots (8 Pages)  •  1 049 Vues

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Aujourd’hui, les caractéristiques des repas festifs sont en nette évolution. Dans un développement composé

et solidement argumenté, vous en étudierez les changements les plus notables tout en vous interrogeant

sur les raisons de telles modifications. Votre exercice sera entièrement rédigé et ne comportera ni titres,

ni sous-titres, ni chiffres (ou lettres).

Les énormes banquets d’antan qui réunissaient plusieurs dizaines de convives autour d’une table abondamment garnie semblent s’être raréfiés au profit de ce qu’on appelle aujourd’hui repas festifs [thème cerné]. Ces derniers ne présentent plus les mêmes caractéristiques : quels sont les changements survenus et comment les expliquer [problématique posée] ? Une étude préalable des nouvelles formes revêtues par les repas festifs et de ce qui les motive [1re partie annoncée] nous conduira ensuite à analyser leurs fonctions actuelles [2e partie annoncée].

[On saute une ligne après l’introduction.]

Par comparaison avec les agapes du Moyen Âge et du 19e siècle, nos tables de fête semblent connaître une évolution notable. [Phrase d'accroche à la première partie]

Le premier changement apparu de nos jours se situe dans une diminution notable des mets proposés, en particulier des viandes ; même lors d’un mariage où le repas offert reste assez traditionnel, aucun hôte n’envisagerait une succession de boeuf, de veau, de porc et d’oie, comme c’était le cas pour la fête de Gervaise. En fait, si, par le passé, ce type d’aliment a connu une telle faveur, c’est qu’il est longtemps resté l’apanage des nantis, le peuple se contentant, dans le meilleur des cas, de

« la poule au pot » du dimanche. Les riches, tel le seigneur de Trêves, servaient donc de la viande à leurs invités pour affirmer leur statut et, parallèlement, les petites gens se faisaient un devoir d’en offrir aux leurs pour marquer une rupture avec la pitance ordinaire. Depuis l’industrialisation de l’élevage dans les années 60 qui a conduit à une baisse des prix en boucherie, cette distinction n’opère plus et la viande n’est plus proposée en quantité. Plus globalement, le spectre de l’obésité étant devenu plus menaçant que celui de la famine, les convives répugnent aux excès de nourriture, comme en témoignent les nombreux régimes proposés par les médias et qui aideront, dit-on, tous ceux qui rêvent de perdre les trois kilos pris au cours des fêtes de fin d’année.

Le second changement, quant à lui, affecte la quantité de boissons alcoolisées. Qu’il soit piquette ou grand cru, le vin ne coule plus à flot, au contraire de ce qu’on voit chez les Coupeau et, en moindre mesure, dans les banquets politiques de 1848. L’explication la plus évidente tient à nos moyens modernes de transport ; la plupart des invités utilisent leur voiture et, si certains se restreignent uniquement par peur du gendarme, beaucoup n’ont aucune envie de mettre en danger la vie de leurs passagers,

ni celle d’autres automobilistes. Aujourd’hui, on ne peut plus compter sur son cheval pour retrouver seul le chemin de l’écurie. En outre, la participation active des femmes aux repas festifs, ce qui n’était pas le cas dans les manifestations politiques dépeintes par Jacqueline Lalouette, invite à la tempérance. Certains schémas demeurent ancrés dans les mentalités de nos contemporains ; si les hommes, entre eux, peuvent encore s’attendrir au souvenir « d’une fameuse biture », c’est moins bien accueilli quand il s’agit de femmes.

La dernière modification concerne le nombre de participants et, par là même, les manifestations extérieures de la fête. Il existe bien sûr encore des « festins » assez traditionnels donnés par exemple à l’occasion d’un mariage ou de noces d’or, et auxquels peuvent être conviées une centaine de personnes, voire davantage ; les hôtes louent alors une salle qui leur permet d’accueillir tous ces invités. Mais la plupart de nos repas festifs s’organisent aujourd’hui entre amis et la tablée de celui qui reçoit reste modeste. En effet, la plupart de nos contemporains vivent en milieu urbain, dans des appartements souvent peu spacieux et, sans même espérer réunir plus de mille hommes comme en témoigne

J. Lalouette, ils doivent se contenter de quelques convives, quitte à multiplier les occasions de se réunir autour d’une table. La taille exiguë de nos logements n’est pas seule en cause ; il est rare,

en outre, que nous disposions d’une dépendance extérieure à la maison, alors que, dans la France rurale,

les grands repas donnés pour les moissons ou les vendanges pouvaient – et peuvent encore – avoir lieu en plein air ou dans une grange, tel le célèbre banquet de noces peint par Flaubert dans Madame Bovary où les invités sont installés sous le hangar à charrettes. Qui plus est, la vie citadine nous oblige à respecter certaines règles : le bruit n’est pas légal dès lors qu’il dérange le voisinage, de sorte que réunir des dizaines de participants qui chanteraient et danseraient jusqu’à n’en plus pouvoir, comme le dit Roger Caillois, n’est plus guère possible. Nos repas festifs ont donc perdu de leur tapageuse folie pour gagner en discrétion.

On constate donc que les quantités de nourriture, de boisson, le nombre de convives diminuent considérablement au profit de repas plus modérés et moins « éclatants », mais qu’en est-il des fonctions du repas festif actuel ? [Bilan de la 1re partie et courte transition vers la seconde partie.]

[On saute une ligne entre les deux parties.]

Les textes proposés dans le dossier font tous ressortir le rôle social des anciens banquets et la rupture que constitue la fête ; il convient donc de voir si cela perdure. [Phrase d’accroche à la seconde partie.]

La première fonction des festins d’autrefois était de renforcer les liens d’appartenance à une classe, voire

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