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Corpus sur les différentes visions des champs

Commentaire de texte : Corpus sur les différentes visions des champs. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  858 Mots (4 Pages)  •  678 Vues

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Corpus : En quoi la vision de la campagne et du travail au champ s’oppose ?

Loulier Joane 213

        Ce corpus portera sur un extrait de Roman, En rade de Huysmans publié en 1887 et sur le poème issu du recueil Chansons des rues et des bois. Le premier texte fait partie du Réalisme et le deuxième du romantisme. En m’appuyant sur les notes prises en classe, je vais vous montrer les deux visions opposées des textes sur la campagne et le travail des champs qui s’expliquent par les différents point de vue, les conditions de travail des paysans et le portrait moral et physique de ces paysans.

        Le point de vue interne du paysan dans le premier texte nous fait partager ses pensées « pensa » l7 ; « se dit-il » l9, ses sentiments. Les phrases exclamatives « Quelle fournaise !» l.7 « Et quelle blague que l’or des blés ! » l.9 , montrent le mépris qu’il éprouve envers cette campagne. Elles montrent aussi sa déception ; il s’attendait à une scène de « tableau de moisson »l.11. Le point de vue nous laisse aussi apprécier ses sensations désagréables au niveau olfactif « puant le suin »l.13, visuelles, dans sa description du blé « bottes couleur orange sale » ainsi que ses sensations tactiles. En effet, la gradation de l’intensité de la démangeaison composée d’une hyperbole « démangeaison atroce » et d’une métaphore « petite flamme » accentue la douleur et la rend très pénible au lecteur. Dans le second texte, le point de vue externe est exprimé par Victor Hugo. Il « admire », « contemple » la scène et ne ressent pas la possible douleur du paysan. Le poète n’est qu’un « témoin ». Il n’apprécie pas la difficulté du travail et nous décrit la scène de l’extérieur comme s’il voulait peindre un tableau. Il utilise des verbes de vue mélioratifs « j’admire » et de réflexion « je médite », comme pour remettre sa vie en question et donnent une dimension philosophique à l’action du paysan.

        Le premier texte décrit la scène en été, en effet, il fait très chaud comme le souligne l’hyperbole « fournaise », c’est la saison des moissons et « le paysan se protège du soleil ». Les paysans se trouvent dans un champ de « blé » puisqu’on y retrouve le champ lexical des blés « blé couché » l.1 ; « blé mou » l.13 ; « bottes couleur orange sale » ; « blé versé . On peut d’ailleurs remarquer, d’après ce champ lexical, que le blé est décrit dans sa laideur opposée à l’image antithétique du blé idéalisé dans les arts « tableau », « or des blés ». Dans ce même texte, une énumération de verbes d’action l.1, 2 « fauchaient », « peinaient », « crachaient » montrent le travail du paysan, dépeint ainsi comme éprouvant, sale « leurs sapes criaient ». Les conditions de travail dans ce texte sont donc difficilement supportables. Le deuxième texte, lui, prend place au « crépuscule » v.1, période poétique de la journée où il ne fait ni trop chaud ni trop froid. Il se déroule sur des terres décrites comme des « profonds labours » v.13, une « plaine immense » v.14 et qui s’étendent « jusqu’aux étoiles ». Ces différents mots soulignent l’immensité et l’étendue gigantesque de ces champs. L’espace est peu décrit, comme immatériel, le poète l’idéalise. Enfin, le travail est aisé et sans peine « jette », « recommence » est et décrit comme sacré « Le geste auguste ». Les conditions de travail sont donc optimales.

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