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Corpus de textes offrant différentes visions du peuple: Hugo, Flaubert, Zola

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Par   •  31 Mars 2012  •  Commentaire de texte  •  3 231 Mots (13 Pages)  •  2 074 Vues

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Le roman se définit d’abord comme un récit fictionnel. Pourtant a travers cela les auteurs ont comprit qu’un personnage pouvait

I. (oui car) l’auteur s’appui sur le réel

1) vise a peindre l’homme a travers son roman

2) dénoncer des faits réels qui peuvent se produire ( Oliver twist)

II. Parfois le romancier dépasse le réel

1) a travers des personnages

Sujet corrigé de la question

I – Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) : Quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ?

Introduction : Rapide présentation des trois textes + problématique contenue dans la question.

Développement :

Ces trois textes offrent une vision différente du peuple. Victor Hugo, dans le texte A, choisit de mettre en lumière un personnage précis qui, de plus, du fait qu’il s’agit d’un enfant ne doit pas laisser le lecteur indifférent. Il fait apparaître sa vivacité et son enthousiasme par des énumérations et des métaphores (« tourbillonnement », « mouche ») et montre en utilisant le discours direct que son action incessante s’accompagne d’une réflexion et d’une vivacité d’esprit. A travers lui, il fait partager le point de vue et les émotions du peuple qui se bat pour sa liberté (il s’agit ici de renverser la monarchie de juillet). Il donne à voir également la foule dans sa diversité en évoquant l’attitude qu’a Gavroche avec des personnages de caractère (« flâneurs », « paresseux », « fatigués », « pensifs ») et de milieux sociaux différents (« étudiants », « ouvriers »). La volonté dont fait preuve Gavroche, qui se manifeste par ses actions et son mouvement incessant, crée une vision positive du peuple qui se bat pour une noble cause.

Dans le texte B, Flaubert propose une vision beaucoup plus critique du peuple qui est présenté comme une masse irréfléchie, incontrôlable et dangereuse. Cette vision est tout d’abord imposée par la description du peuple vue d’en haut (« Hussonnet et Frédéric se penchèrent sur la rampe » l. 1), et qui se voit réduit à n’être qu’un ensemble indifférencié (aucun personnage ne s’en détache comme chez Hugo). C’est pourquoi il est comparé à une « rivière » dans une métaphore. De plus, le point de vue des personnages, celui de Hussonnet en particulier, renforce cette impression que le peuple ne fait que céder à une impulsion destructrice, qu’elle ne défend pas d’idée mais se contente de saccager et d’avilir tout ce qu’il trouve de beau dans le palais des Tuileries. Il en parle avec dédain (« « Les héros ne sentent pas bon ! » » l. 12) et le critique de manière ironique (« « Voilà le peuple souverain ! » » l. 18). A travers le personnage du « prolétaire à barbe noire », le peuple est même ridiculisé et présenté comme n’étant fait que d’une association d’êtres égoïstes et vils (« « Pauvre vieux » » l. 23). La foule finit d’ailleurs par être réduite à la « canaille » (l.29).

Enfin, dans le texte C extrait de La Fortune des Rougon, Zola offre lui aussi une vision générale du peuple mais il le présente de manière positive, voir poétique. En effet, dans le portrait qui est fait de la foule, elle apparait comme un tout. Sa puissance est soulignée par le fait que sa force se communique à la nature toute entière qui semble adhérer à son combat.

Conclusion : ces trois textes évoquent le peuple de manière différente, tantôt comme une masse informe, sublime ou inquiétante, tantôt comme un ensemble d’êtres se battant côte à côte, unis par une noble cause. Si les trois auteurs ont choisi d’en faire un portait mélioratif ou péjoratif, ils en soulignent tous la puissance.

Vous traiterez ensuite, au choix, l’un des sujets suivants (16 points) :

2. Dissertation : Un philosophe a déclaré qu’il avait beaucoup plus appris sur l’économie et la politique dans les romans de Balzac qu’en lisant les économistes et les historiens. Dans quelle mesure la lecture des romans permet-elle de connaître une période historique et une société ? Vous rédigerez un développement structuré, qui s’appuiera sur les textes du corpus, les romans que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles.

Introduction : Présentation problématique + annonce de plan

I. Le roman comme reflet du monde

a) Une description minutieuse des événements

Le roman est un moyen pour l’auteur de décrire des événements, politiques par exemple, avec précision et de les faire revivre dans leur déroulement au lecteur.

Ex : Texte B : Flaubert donne à voir l’arrivée et la mise à sac du palais des Tuileries.

b) Un aperçu du quotidien

Les auteurs réalistes et naturalistes, en particulier, ont cherché à représenter la vie dans ses détails les plus triviaux. Leurs œuvres permettent au lecteur de partager le quotidien d’un personnage et de montrer son environnement.

Ex : Flaubert peint la vie de la petite bourgeoisie de province dans Madame Bovary, de même que Balzac dans Illusions perdues. Certains romans du siècle suivant décrivent également la vie quotidienne en banlieue parisienne, par exemple, comme dans Voyage au bout de la nuit de Céline ou Le Chiendent de Queneau.

c) Des romans pour donner à voir une société

De nombreux romans ont pour but de décrire et représenter une société, c’est le projet de Zola, par exemple, qui mène une véritable enquête et prend des notes pour restituer au mieux l’univers qu’il représente avec ses habitudes, son langage…

Ex : Germinal est une peinture de la vie à la mine, L’assommoir décrit la vie des ouvriers dans les quartiers populaires de Paris, Au Bonheur des dames, celle du personnel des grands magasins.

II. Une vision déformée du réel

a) Une vision sublimée ou critique

Cependant la vision proposée des événements historiques ou des sociétés décrites par les auteurs est souvent teintée d’un point de vue qui met à mal l’objectivité supposée des œuvres.

Ex : La description

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